Pôle de la baie Blueberry au parc régional Kiamika
La SDRK dévoile un projet de développement quatre saisons
La Société de développement du réservoir Kiamika (SDRK) présente un projet d’envergure avec la création d’un pavillon d’accueil de style scandinave à vocation à la fois éducative et administrative. Le bâtiment sera construit sur une pointe du réservoir dans la baie Blueberry. L’ouverture, la première phase, est annoncée pour l’automne 2023.
C’est l’annonce en général, mais la directrice de la société, Marie-Claude Provost, ajoute des détails.
« Cet emplacement stratégique situé en bordure du réservoir permettra des départs en canot-camping l’été et des excursions en plein cœur des 75 km de sentiers de raquette, ski nordique et chiens de traîneaux pour la pratique d’activités hivernales. De ce point de départ, été comme hiver, les visiteurs pourront également accéder rapidement au sentier de l’ile de la Perdrix blanche, sentier situé dans une réserve de biodiversité d’une superficie de 46,2 km². Sur cette ile, on retrouve entre autres un écosystème forestier exceptionnel (EFE) caractérisé par une forêt ancienne dont les arbres sont âgés de plus de 175 ans ».
Près de l’accueil, quatre camps rustiques, cinq prêts à camper originaux, 17 sites pour roulotte et 10 sites de camping rustiques seront construits afin d’assurer la diversification de l’offre de services.
Beaucoup de sous investis
Du pavillon d’accueil, de nombreuses activités seront offertes à la clientèle en lien avec la faune, la flore, l’histoire, la culture et l’héritage des Premières Nations de la région. La SDRK voit en ce projet structurant un plus pour la région des Laurentides. « Les grands piliers de ce projet prennent leurs racines dans les trois axes du développement durable: le social, l’économie et l’environnement », stipule la directrice.
Ce sont trois volets, social, économique et environnemental, qui, entre autres, motivent ce grand projet.
La députée Chantale Jeannotte annonce lors de la conférence un soutien financier de 816 000$ à la SDRK, amenant sa contribution à ce projet à la coquette somme de 1 066 000$ du ministère du Tourisme. Le maire de Rivière-Rouge, Denis Lacasse a confirmé que la Ville contribuera avec 150 000$ au cours des trois prochaines années.
Au total, ce sont 2 515 000$ qui sont investis dans ce projet (mise de fonds de 184 000$ de la SDRK, un prêt de 125 000 de la SADC, une subvention de 250 000$ des Desjardins, 590 000$ de Développement économique Canada, 100 000$ du programme Fonds d’aide et de relance régionale (FARR) et enfin, 50 000$ de la MRC d’Antoine-Labelle (Projet structural).
La Ville de Rivière-Rouge tient une soirée d’information publique le 9 juillet prochain à 9h à la salle Ste-Véronique.
Pour des informations corporatives sur le site de la MRC Antoine-Labelle, visitez le bit.ly/39utgNm
Les trois volets mis de l’avant dans le projet
Volet social: centre éducatif et écotouristique permettant l’accueil des jeunes et des écoles; accueillir les jeunes de milieu défavorisé en collaboration avec le Camp Quatre-Saisons pour leur permettre de vivre une expérience Nature enrichissante; le projet récréotouristique pour réinsertion des jeunes sur le marché de l’emploi et combler le déficit nature en devenant une salle de classe extérieure. Ajoutons que l’endroit est un lieu pour bouger, faire du sport, vivre une expérience nature et donner envie aux jeunes de revenir dans la région après leurs études. Le projet va permettre aux visiteurs en situation de handicap d’accéder aux activités offertes.
Volet économique: le projet est à la création de plusieurs emplois, dont 22 employés sont actuellement à l’emploi du parc et l’on prévoit augmenter ce nombre à plus de 28 avec les activités hivernales. On soulève les retombées économiques importantes pour les commerces où l’on remarque que plus de 31 500 visiteurs en 2021. La SDRK maintient une politique d’achat local, d’importants investissements dans la région.
Volet environnemental: le projet vise la protection et la conservation de la faune et la flore par la sensibilisation et l’éducation des visiteurs. La construction et l’aménagement des infrastructures ont fait l’objet d’études sur les impacts des changements climatiques. Enfin, soulignons l’utilisation de matériaux durables et les activités axées sur la faune, la flore, la culture et les savoirs traditionnels.
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