Aide alimentaire
Début de saison pour l’organisme Cultiver pour nourrir
Depuis 2013, Cultiver pour nourrir distribue gratuitement des denrées alimentaires aux plus démunis avec l’aide d’autres organismes locaux. Cette année, la saison a débuté la semaine du 25 avril.

Martin Chevalier, directeur de Cultiver pour nourrir, présente l’objectif principal de l’organisme: « Notre mission est de venir en aide aux personnes défavorisées. Nous aidons les comptoirs alimentaires et les organismes communautaires qui connaissent déjà leur clientèle qui est en difficulté ».
Cultiver pour nourrir, c’est aussi faire de l’éducation populaire sur l’agriculture biologique de proximité.
Frank Meilleur, le maître jardinier, souligne que Cultiver pour nourrir est présent au 200 rue du collège, à côté du Centre collégial de Mont-Laurier, ainsi qu’au 300 boulevard Albiny-Paquette. C’est au 200 rue du collège que Cultiver pour nourrir a commencé ses activités. Frank Meilleur explique comment le projet a débuté: « Nous faisions de l’insertion sociale, mais après deux ans d’activité, nous commencions à manquer de place. Nous nous sommes ensuite installés au 300 boulevard Albiny-Paquette. Maintenant, le gros des opérations se fait à cet endroit ».
Pour ce qui est du jardin du 300 boulevard Albiny-Paquette, situé derrière l’hôtel de Ville de Mont-Laurier, il s’agit cette année de la 6e année de culture. Cependant, l’organisme était présent il y a sept ans pour aménager l’endroit où se trouvent désormais les jardins. Aujourd’hui, on retrouve 29 rangées de fruits, de légumes et de fines herbes, avec une trentaine de variétés. On y retrouve notamment de l’ail, du maïs, de la laitue, des choux de Bruxelles, des pois, des épinards, des betteraves et du brocoli, pour n’en nommer qu’une sélection. Frank Meilleur ajoute que « Cette année, nous ferons pousser du poivron dans notre serre située au 200 rue du Collège ».
Besoin de bénévoles
L’organisme dépend beaucoup du bénévolat pour fonctionner correctement. Selon Frank Meilleur, une centaine de personnes passent du temps dans leurs jardins chaque année. Il explique aussi que le nombre de bénévoles est différent chaque année: « Il est certain que plus il y a de bénévoles, plus les jardins sont beaux et plus il y a de légumes. C’est certain que nous avons toujours besoin de personnes pour l’entretien des jardins. Souvent, dans les débuts, il manque de personnes, mais c’est différent lors des récoltes, les gens aiment récolter ». Lors des récoltes, l’organisme donne aux bénévoles quelques légumes en guise de remerciement.
Frank Meilleur note aussi qu’il y a des organismes locaux qui font du bénévolat aux jardins de Cultiver pour nourrir, notamment Zone Emploi: « Ils utilisent l’endroit comme plateau de travail. Il s’agit d’une simulation à l’emploi pour que les gens puissent voir s’ils aiment travailler à l’extérieur. Ils découvrent ainsi si ce type de travail est fait pour eux ou non ».
Distributions des denrées
Pour la distribution des produits de Cultiver pour nourrir, l’organisme va changer sa façon de procéder cette année: « Anciennement, nous apportions les légumes chez les organismes. Maintenant, avec le prix de l’essence, ce sera différent », explique Frank Meilleur. Cultiver pour nourrir offre de la nourriture a des organismes comme La Manne du jour et le Centre communautaire de Ferme-Neuve, mais aussi La Merveille, La Passe-R-Elle et le Centre d’action bénévoles Léonie-Bélanger.
Pour ce qui est de la production, Frank Meilleur note que 2021 fut une année très productive. C’est un total de 7,5 tonnes qui a été produit au cours de la dernière année, alors qu’il y a deux ans, l’organisme en avait produit 5,5 tonnes.
Des ateliers proposés
Pour Cindy Lebeau, coordonnatrice des ateliers « Vie de jardin », il est important de partager ses connaissances en jardinage: « Nous désirons initier les enfants au jardinage et permettre aux gens d’avoir un potager ». Elle annonce que 10 cours seront donnés au cours de l’été et que des informations à ce sujet sont disponibles sur la page Facebook de Cultiver pour nourrir. Elle souligne aussi qu’il s’agit d’activités qui permettent de briser l’isolement social.
L’organisme souhaite aussi mettre en place une nouveauté: les paniers éconos.
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