Mortalité hivernale élevée des colonies d’abeilles
« Du jamais vu dans toute l’histoire du Québec »
En raison du pourcentage exceptionnellement élevé de mortalité hivernale des colonies d’abeilles cette année, Les Apiculteurs et Apicultrices du Québec (AADQ) et l’Union des producteurs agricoles (UPA) ont demandé le 18 mai aux gouvernements du Québec et du Canada une aide pressante de 12 M$ pour relancer et moderniser le secteur apicole, notamment à travers un prêt d’urgence sans intérêts.
Un soutien significatif à la recherche est également requis compte tenu de l’inefficacité grandissante des produits utilisés pour combattre les parasites.
« La mortalité hivernale est un phénomène naturel au Canada. Au Québec, elle était en moyenne de 21% ces cinq dernières années. Les pertes rapportées ce printemps par nos membres sont toutefois d’une ampleur historique, avec une moyenne de 60%. C’est du jamais vu dans toute l’histoire du Québec », a déclaré le président des AADQ, Raphaël Vacher.
Ces dernières années, le déclin des populations d’abeilles a généré une vaste inquiétude chez les apiculteurs, la communauté scientifique et le grand public. L’action combinée de plusieurs facteurs est généralement mise en cause. Cette année, c’est spécifiquement le Varroa destructor, un parasite arrivé au Québec au début des années 90, qui est pointé du doigt. La floraison hâtive, les écarts de température durant l’hiver et les étés qui s’allongent sont tous des symptômes des changements climatiques qui confèrent au Varroa les conditions parfaites pour proliférer.
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