Acériculture
2022, une année qui sera « exceptionnelle », voire « record »
Alors que le printemps tarde à s’installer cette année, les producteurs acéricoles ont profité de cette température pour s’offrir une excellente saison. La gelée s’installant la nuit jusqu’à tard en avril, cela a été propice à une longue et profitable saison pour l’industrie.
Selon Normand Foisy, président du syndicat des producteurs acéricoles des régions de l’Outaouais et des Laurentides, la saison acéricole 2022 devrait être historique: « Cette année, nous battons des records de production dans tout le Québec. Cette année, la saison a commencé tôt et terminé tard. Le climat était idéal et propice à une longue saison qui a favorisé les coulées ».
Geneviève Martineau, conseillère à la promotion et aux communications de la Fédération des producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ), appuie les dires de Normand Foissy: « Même si nous n’avons pas encore les chiffres officiels, on peut déjà dire que le sirop est de très bonne qualité et que ce sera une très bonne année. Il reste à voir si ce sera une année exceptionnelle ou une année record ». Il s’agit d’une bonne nouvelle pour la PPAQ qui notait récemment une baisse de la réserve stratégique de sirop d’érable.
Quelques statistiques
En 2020, selon les statistiques de la PPAQ, les régions des Laurentides, de l’Outaouais et de l’Abitibi-Témiscamingue ont produit 6 702 725 livres de sirop avec un nombre de 1 749 849 entailles.
Par comparaison, dans la région de Chaudière-Appalaches seulement, c’est 62 671 433 livres de sirop qui ont été produits avec 18 120 432 entailles. Dans cette région, on comptait en 2020 3 176 entreprises, alors que dans les Laurentides, l’Outaouais et l’Abitibi-Témiscamingue, on en comptait 171.
La production totale du Québec cette année-là fut de 175 136 436 livres de sirop, alors qu’on en comptait 240 351 231 livres produites mondialement cette même année.
La production de sirop d’érable connait une forte augmentation au Québec depuis les dernières années. En comparaison à 2003, où 86 millions de livres de sirop ont été produites au Québec (une année qui se distinguait des autres durant cette période), on avait atteint 109,4 millions de livres en 2009, puis 152,2 millions de livres en 2017.
Cette augmentation du taux de production est aussi due au contingent permis par la PPAQ dans les dernières années.
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