Retour sur une première année
Quelle belle campagne qu’est L’Autre Laurentides
La campagne d’attractivité L’Autre Laurentides de la MRC d’Antoine-Labelle (MRCAL) a franchi le cap de sa première année. Un retour question-réponse avec la coordonnatrice aux communications pour la MRCAL, Billie Piché.
Après un an, a-t-on atteint les objectifs de départ?
« La campagne d’attractivité a deux principaux objectifs qui guident l’ensemble des actions: générer un sentiment de fierté chez les résidents actuels et attirer la population active (18-40 ans) des grands centres à migrer dans L’Autre Laurentides. Dans les deux cas, ces objectifs sont difficilement mesurables à court terme, puisqu’un processus de migration en soi demande du temps et de générer de la fierté également. Pour ces raisons, nous définissons des cibles à chacune des actions que nous réalisons, afin de déterminer les bons publics cibles à atteindre et les outils adéquats. »
« J’ajouterais qu’il est important de comprendre que la campagne d’attractivité n’est pas un projet ayant une date de fin. L’an 1, celle que l’on vient de terminer, avait pour but de déployer la stratégie de communication et c’est mission accomplie. Maintenant, le projet se veut durable et évolutif, afin de répondre aux besoins qui se présentent ponctuellement sur le territoire. »
« Chaque année, le comité d’attractivité s’assoira pour définir les actions à prioriser pour l’année à venir selon 4 grands axes, soit positionner la région, générer des “leads” qualifiés, animer une marque cohérente et concertée et participer à des projets porteurs. Par le maintien et l’évolution du projet, c’est de cette façon que nous pourrons observer des résultats. » – Billie Piché
« Toutefois, bien que ces objectifs aient une visée à très long terme, on observe déjà des répercussions positives. Que ce soit de vive voix lors des différentes rencontres, sur les réseaux sociaux ou selon le taux de participation aux différentes campagnes, nombreux sont les commentaires positifs et les réactions favorables. Certains témoignages de nouveaux arrivants nous ont permis également de constater que la démarche de L’Autre Laurentides a parfois encouragé des migrations ou confirmé le choix du territoire de la MRCAL puisque ces gens se sont sentis interpellés par le contenu. »
« Plus concrètement, nous avons rencontré une famille de 4 à notre événement à Montréal qui sont venus expressément pour nous voir, afin d’en savoir plus sur le territoire et les aider à concrétiser leur migration. Ayant une intention de s’établir dans les Laurentides, leurs recherches les a menés à découvrir L’Autre Laurentides. Coup de cœur instantané, la famille “magasine” actuellement la municipalité qui lui convient le mieux. »
La participation des municipalités s’est faite progressivement, semble-t-il, sur les réseaux sociaux. Il y a une explication?
« Il était alors essentiel de se créer une image de marque territoriale, une entité pour l’ensemble du territoire avant de pouvoir la décliner aux différentes municipalités. Une fois l’image de marque créée, incluant tout ce que ça englobe, et avec la réception favorable de celle-ci auprès des élus, nous avions envie d’aller plus loin et de permettre aux municipalités d’adhérer à la démarche sous forme de déclinaison de la marque, mais également en complémentarité aux contenus déjà créés sur chacune des municipalités. »
« Ce qu’il faut savoir, c’est que la démarche initiale incluait évidemment les 17 municipalités. Ce sont elles qui constituent nos paradis intimes comme nous les appelons dans le cadre du projet de L’Autre Laurentides. Il allait de soi que nous les présentions et les incluons d’emblée. »
« Toutefois, les municipalités avaient la liberté, en fonction de leurs ressources humaines et financières d’aller encore plus loin. De décliner l’image de marque à leur municipalité, de bonifier le contenu de leur page sur la plateforme Web, d’intégrer la stratégie à leurs réseaux sociaux et j’en passe. Ces actions permettent à la démarche d’augmenter sa visibilité et sa force de frappe, en plus d’être porteuses d’un message uniforme. Elles permettent aussi à la municipalité adhérente de se positionner, puisque les gens qui choisiront L’Autre Laurentides pour s’y établir “magasineront” la municipalité dans laquelle ils veulent vivre. »
« L’intégration graduelle s’explique par le fait que nous devions créer de nouveaux éléments et les déployer dans les municipalités adhérentes et que ces étapes demandaient de la rigueur et du temps. 13 municipalités sur 17 ont choisi d’adhérer, nous devions donc échelonner le travail sur plusieurs mois. »
Que reste-t-il à faire ou peaufiner d’ici, disons, deux ans?
« Le projet ne prendra pas fin, mais évoluera selon les besoins qui se présentent. Nous définirons de nouvelles actions chaque année avec des cibles à atteindre selon l’évolution de la marque et des besoins sentis et identifiés sur le territoire. Une démarche comme celle-ci prend tout son sens quand elle est soutenue à long terme par toutes les parties prenantes. »
L’argent pour poursuivre votre chemin est-il au rendez-vous? D’où provient-il?
« Pour 2022, le budget du projet est soutenu par le FRR – volet 2 à la hauteur de 161 320$. Ce sont donc les subventions gouvernementales qui supportent le projet. S’ajoute à cette somme, l’implication des partenaires interpellés en fonction des actions qui seront déployées et pour lesquels ils souhaitent participer, dont Zone Emploi, le CLD et la SADC. En ce qui concerne les municipalités, seul le frais unique a été déboursé par celles qui souhaitaient adhérer à la déclinaison de la démarche, afin de couvrir les frais associés aux éléments inclus. Soulignons que la MRC d’Antoine-Labelle poursuivra annuellement son soutien financier au projet afin de réaliser les différents plans d’action. »
Enfin, combien de personnes sont passées sur votre portail depuis sa mise en ligne?
« Voici quelques statistiques de la création des outils (environ 26 novembre 2020) au 10 décembre 2021. Sur Facebook, 3093 mentions “J’aime” et 31 M d’audience estimée. Sur Instagram, 751 abonnés. Notre plateforme Web: 20 400 utilisateurs, 48 000 vues et 139 000 événements. »
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