Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides
L’heure du bilan pour une année sous le signe de la COVID-19
Le 24 novembre, le Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides (CISSSLAU) a tenu une rencontre publique où les faits saillants de l’année 2020-21 ont été mis en lumière.
Lors de cette rencontre publique virtuelle, le CISSSLAU a présenté son Rapport annuel de gestion 2020-2021 et le Rapport annuel sur l’application de la procédure d’examen des plaintes et de l’amélioration de la qualité des services 2020-2021.
Malgré une année de pandémie majeure, le CISSSLAU a poursuivi ses autres projets et services, a tenu à souligner Myriam Sabourin, adjointe à la directrice générale adjointe du CISSSLAU. Plusieurs faits saillants ont donc été présentés, mais aussi, les grands projets prévus dans les centres hospitaliers des Laurentides.
Faits saillants 2020-21
Comme faits saillants, on cite la réduction de 58% de la liste d’attente des services de première ligne de santé mentale, le développement de services de soutien et répit en partenariat avec les organismes dans la communauté pour les proches aidants, un investissement de 7,2 M$ pour consolider les services en protection de la jeunesse (DPJ) et l’ajout de 43 nouveaux gestionnaires en CHSLD, entre autres.
Le CISSSLAU a aussi reçu 41 places au plan régional des effectifs médicaux (médecins de famille). Presque la totalité de ces médecins est installée et pratique maintenant dans les installations de l’organisation autant à l’urgence, au soutien à domicile, en CHSLD qu’en groupes de médecine familiale. De plus, 36 nouveaux médecins spécialistes ont débuté leur pratique au cours de l’année 2021 dans l’un des hôpitaux du réseau. 449 postes ont aussi été autorisés dans la région. Actuellement, 416 sont comblés et d’autres sont en voie de l’être.
Au niveau des organismes sans but lucratif partenaires dans le milieu, 163 d’entre eux ont été financés et un rehaussement financier leur a été accordé en plus d’un montant non récurrent en temps de pandémie.
La pandémie s’invite dans le portrait
Myriam Sabourin qui présente les faits saillants fait remarquer qu’en plus de ses activités régulières, le CISSSLAU a mis les bouchées doubles pour offrir des services en lien avec les besoins apportés par la COVID-19. Entre autres, une hausse de 10% des signalements à la DPJ a fait en sorte que le CISSSLAU a mis en place un filet de protection et a augmenté son nombre d’intervenants. Puis, plusieurs actions ont eu lieu pour contrer le virus comme l’ouverture d’unités chaudes et tièdes pour les usagers, le déploiement de la télésanté plus intensivement, la création d’une trousse des éclosions, les cliniques de dépistages. 512 stagiaires se sont joints au réseau grâce à la formation de préposés aux bénéficiaires et la vaccination a été mise en place. Fait moins connu, le CISSSLAU a participé à l’Unité de recherche clinique qui figure parmi les 127 centres de recherche dans le monde. Au final, le CISSSLAU démontre un surplus financier de 109 912$ à la fin de son année fiscale.
Rapport des plaintes et améliorations des services
Marie-Josée Boulianne, commissaire aux plaintes et à la qualité des services fait état de la situation et note une augmentation de 2% du nombre de dossiers. En 2020-21, il y a eu 3044 dossiers conclus, dont 1007 plaintes conclues en première instance par la commissaire aux plaintes et à la qualité des services. Sur ce nombre, 77 ont été transmises à la protection du citoyen.
Les motifs des plaintes et interventions avaient à 16% un lien avec la pandémie. 27% concernaient les soins des services dispensés. Mme Boulianne mentionne que le CISSSLAU vise un délai de 45 jours et moins pour traiter les plaintes, ce qui a été réussi dans 88% des dossiers.
56% des plaintes émanaient des milieux d’hébergement et c’est la maltraitance physique qui a été le plus souvent en cause, suivie de la maltraitance psychologique autant des usagers, d’un tiers, que du personnel. Avec 59% des dossiers fondés, cela fait dire à la commissaire que la politique sur la maltraitance gagne à être plus connue.
Outre des félicitations à la mobilisation du personnel qui « sauve des vies », Marie-Josée Boulianne a mentionné les points à surveiller, dont la prévention des infections, la stabilité des effectifs, le délai de prise en charge à l’urgence, l’identité des genres et la transsexualité et l’importance des valeurs de bienveillance et de respect envers toutes les clientèles, au niveau du racisme, entre autres.
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