De passage à Mont-Tremblant
Paul St-Pierre Plamondon veut reconquérir Labelle
Après un quart de siècle dans le giron péquiste, la circonscription de Labelle a basculé dans le camp caquiste lors des dernières élections provinciales. De passage chez nous, le nouveau chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, croit être capable de reprendre le comté à la députée Chantale Jeannotte.
Celui que les militants surnomment « PSPP » venait rencontrer les membres du PQ de Labelle au restaurant Le Vieux Four de Mont-Tremblant le 28 octobre. Son objectif: être mis à jour sur les enjeux locaux propres à la circonscription. « On est encore très connectés sur les électeurs des Laurentides, avance-t-il. À l’époque, M. Parizeau disait toujours qu’il fallait « défendre nos gens ». C’est encore ça, le Parti québécois: un parti avec une mentalité de proximité. »
Pour M. St-Pierre Plamondon, le PQ demeure la formation politique qui défend le mieux les régions du Québec. « La CAQ tient un double discours, plaide-t-il: elle parle de décentralisation, mais dans le concret, rien ne bouge. Loin des grands centres aussi, il y en a, des enjeux: le logement, le transport, les garderies…sans oublier la pénurie de main-d’œuvre, où c’est en région que les besoins sont les plus criants. »
Ouvert à l’immigration pour combler cette pénurie, le chef du PQ avance vouloir « revoir le modèle » actuel pour encourager davantage la connaissance du français des nouveaux arrivants dès leur entrée au Québec.
Redonner la parole aux régions
Aux yeux de Paul St-Pierre Plamondon, il n’y a qu’un gouvernement péquiste qui pourrait enfin redonner une « vraie voix » aux régions. Il dit croire à l’importance de laisser de la place aux instances régionales (MRC, Centres locaux de développement, municipalités, etc.) pour qu’elles diversifient leurs industries.
« Il faut que Québec arrête de planifier mur à mur. Le plan doit venir de la région elle-même. »
-Paul St-Pierre Plamondon
Et la souveraineté? Le chef du PQ refuse de la mettre sous le boisseau, au contraire: « Dans mon livre Rebâtir le camp du Oui, je le dis: la souveraineté est légitime et nécessaire. Nos relations avec le fédéral nous le prouvent: la CAQ a connu des échecs répétés dans ses demandes. À la prochaine élection, voter pour le Parti québécois, ce sera voter vrai », déclare-t-il.
Au-delà des discours, il y a toutefois une réalité, et ce que les sondages semblent indiquer pour le moment, c’est que le PQ pourrait se retrouver avec encore moins de députés qu’en ce moment (le parti compte neuf élus seulement à l’Assemblée nationale) après les élections de 2022. Paul St-Pierre Plamondon croit pour sa part qu’il suffirait de peu pour voir le PQ reprendre du poil de la bête, comme il l’a déjà prouvé dans le passé.
« À l’époque où M. Parizeau l’a repris, on disait que le parti était mort, et pourtant, moins de 10 ans plus tard, il formait le gouvernement. Notre financement va bien, je réussis à connecter aussi bien avec les 50 ans et plus en personne qu’avec les 25-45 ans via mes vidéos sur les réseaux sociaux, alors tout reste possible », conclut-il.
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