Achetée par la cellule-église La Bible parle
L’église de La Macaza vendue et en pleine rénovation
L’Assemblée chrétienne La Bible parle possède maintenant l’église de La Macaza et son presbytère adjacent. Fermée et désacralisée en février 2018, l’église a depuis subi les assauts de la nature. On corrige le tir aujourd’hui avec une série de travaux de rénovation avancés par le nouveau propriétaire.

Jean Émond, le responsable qui reçoit L’info dans le bâtiment où se trouvait le dépanneur et que l’Assemblée va convertir en boulangerie, ne veut pas être dépeint comme le visage local de son assemblée. Il parle au journal, un point c’est tout.
Il nous apprend que les deux immeubles ont été acquis pour la somme d’environ 20 000$ en août dernier. « Nous, dès que la vente fut annoncée, on s’est intéressé. Nous, étant l’Assemblée chrétienne La Bible parle. On a fait des approches, une offre au diocèse et ce fut refusé, accepté et refusé à quelques reprises. C’est pourquoi ce fut long. Finalement, le diocèse a communiqué avec nous pour nous dire qu’il vendait. Au départ, nous avions demandé un premier droit de refus pour le bâtiment à côté, le presbytère, et au printemps, on nous a offert les deux. » Puis l’offre a été soumise à l’évêché de Saint-Jérôme où, là aussi, l’Assemblée a attendu la décision favorable qui est tombée en août dernier.
Marche arrière pour la Municipalité
La Bible parle possède donc maintenant les deux immeubles. Rappelons qu’au départ, la Municipalité de La Macaza s’était pourtant vite montrée intéressée à les acheter. La mairesse sortante, Céline Beauregard, commente le recul de la municipalité. « La municipalité a fait faire une étude sur l’état de l’édifice et de l’évaluation des coûts. Ceux-ci étaient évalués à près d’un million. On parle d’amiante et de décontamination. Après la lecture du rapport [sur l’état des lieux], le conseil a fait marche arrière », expose-t-elle.
Pour l’Assemblée chrétienne La Bible parle, cet achat tient plus qu’à sauver le patrimoine. « Le patrimoine a beau être beau, mais il a une histoire à l’origine, dit Jean Émond. Nous voulons que le bâtiment garde sa vocation, car c’est un symbole fort. À l’achat, nous avons dit au diocèse que si quelqu’un souhaite un mariage ou un service funéraire, avec un prêtre, ce bâtiment garde sa vocation première. Si des gens veulent des spectacles, pas de problème aussi. Nous, on veut revitaliser le village. »
Des travaux importants
Les travaux avant la saison froide vont bon train sur le bâtiment de l’église. « Les travaux sont majeurs. […] Et ces travaux coûtent plus cher que le coût d’achat de l’église. Ce qui pressait, c’était la toiture et c’est presque terminé. On a engagé des entrepreneurs pour la refaire et par la suite, nous allons prendre d’autres entrepreneurs pour les travaux intérieurs », explique Jean Émond.
Des corrections seront apportées bien sûr, mais il reste le problème important de l’amiante. Soulignons qu’aucun travail ne dérangera le produit dit cancérigène, car La Bible parle, qui prend la chose au sérieux, voit à recouvrir les endroits où la présence de l’amiante est relevée. Tant que le produit n’est pas démoli, il n’y a rien à craindre, dit-on, car les fines particules ne se retrouvent pas dans l’air. Des travailleurs qui connaissent bien le produit seront à l’œuvre selon les règles de l’art. « Tout sera sécuritaire lors des travaux », souligne M. Émond, ajoutant que l’entrepreneur sera membre de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ).
La fin des travaux n’est pas pour la fin du mois, d’autant que de la moisissure a aussi trouvé place dans l’église, mais on croit bien pouvoir procéder à l’ouverture des lieux au printemps 2022. Mais, comme l’indique Jean Émond, rien n’est coulé dans le béton à la mi-octobre.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
L’Ascension accueille à nouveau ses premiers répondants
Après plus de trois ans d’absence, voilà que les premiers répondants de L’Ascension reprennent du service dans la petite municipalité, …
Le dernier sprint avant le 28 avril
Alors que l’ombre du 28 avril se pointe, le jour du scrutin dans cette campagne électorale canadienne, L’info a joint …
L’Eucalyptus : Pour une maison de soins palliatifs dans les Hautes-Laurentides
Dernièrement, un organisme visant à implanter une maison de soins palliatifs dans la MRC d’Antoine-Labelle a officiellement vu le jour.