Excès de vitesse sur le chemin Francisco
Rivière-Rouge doit monter un dossier
Un dossier, une étude, quel que soit le nom, la Ville n’a pas d’autre option pour signifier au ministère des Transports (MTQ) qu’il doit impérativement changer la limite de vitesse maximum sur le chemin Francisco. Récemment, trois accidents et des excès de vitesse inutiles se succèdent au point que des résidents du secteur craignent pour leur sécurité sur la voie menant à La Macaza. Voici des explications sommaires des démarches à suivre avec le maire Denis Charette.
« À la Ville, il existe des procédures à respecter avant de demander au MTQ un changement de limite de vitesse », signale l’élu à L’info. Il ajoute que des études s’avèrent nécessaires pour convaincre le ministère du bien-fondé de cette problématique de sécurité. Ce processus pourrait s’étendre sur bien des pages de calendrier.
« Ça, c’est une étape, il y a en a d’autres. Nous avons une policière, une marraine comme on l’appelle, qui est attitrée à notre territoire. Nous la rencontrons sur une base régulière. Quand l’on reçoit de telles informations comme pour le chemin Francisco ou la montée du lac Lanthier, on fait le suivi avec elle. C’est elle qui fait ce que l’on appelle les spot checks. »
Citoyens, soyez aux aguets
Denis Charette indique ce que les citoyens peuvent faire pour accélérer le processus. Chacun de ceux qui vivent la problématique des excès de vitesse, quelle que soit la voie publique d’ailleurs, doit noter l’heure, la journée et l’endroit de l’incident et faire suivre le tout à l’hôtel de ville le plus rapidement possible, par appel téléphonique ou sur une feuille. Avec ces données, la marraine peut ainsi planifier son horaire et se poster au bon endroit et au bon moment.
« Après trois ou quatre tickets, poursuit le maire, le mot se passe de bouche à oreille et ça ralentit les conducteurs. Nous avons aussi un contact avec un autre policier. C’est lui qui est responsable du secteur communautaire de Rivière-Rouge. Il est un pont avec ses collègues qu’il déplace dans les secteurs de la Ville qui sont problématiques quand il le faut. »
Si la situation perdure dans les secteurs visés, le dossier, l’étude des incidents se monte avec d’autres données avant d’être acheminés au MTQ. Comme l’indique la sergente Marythé Bolduc de la Sûreté du Québec: « Les municipalités et le ministère des Transports sont des partenaires importants de la Sûreté du Québec. Nous travaillons de concert pour assurer la sécurité des citoyens. Dans ses relations avec ses partenaires, la Sûreté peut faire part d’observations ou de suggestions, toutefois, ce sont les entités responsables de l’entretien d’un chemin qui prennent les décisions finales en ce qui a trait à l’aménagement ou la signalisation. »
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