Les nouveaux propriétaires passent de deux à quatre
L’entente de la vente du camping sera signée cet été
Si un sujet inquiète plusieurs résidents du secteur Sainte-Véronique, c’est assurément la vente officielle de son camping qui semble s’éterniser. À quel stade sont les tractations entre les promoteurs et la Ville de Rivière-Rouge?
Mieux vaut ne pas se bercer d’illusions, les gens d’affaires ne prendront pas possession du camping cet été. Selon le maire Denis Charette, les deux associés, Pierre Gendron et Marc Michaud, ont greffé dans leur aventure deux nouveaux entrepreneurs. Et la paperasse s’avère plus lourde et plus longue à régler par les deux tiers, au grand dam du maire.
« La vente suit son cours, ça, je te confirme. Ce n’est pas une simple transaction résidentielle d’une maison de 200 000$ ou 300 000$ qu’il fait évaluer, s’assurer que l’eau est potable, que tout passe à la banque, auprès du notaire, etc. Le camping, c’est plus complexe que ça. On parle quand même d’une transaction commerciale de 1,6 M$. »
« Quand je regarde un peu partout, je vois que des transactions de ce type avec une municipalité, ça prend généralement un an, sinon plus. Nous sommes dans les délais. » -Denis Charette, maire de Rivière-Rouge
Ajoutons que la Ville doit de son côté s’assurer que les titres de propriété du camping sont en règle en plus de voir à la justesse de l’arpentage. Pour les acheteurs, il reste des ententes avec leurs institutions financières, car l’achat du camping à la banque est une chose. Les nouveaux propriétaires souhaitent du développement. C’est d’ailleurs primordial dans ce mouvement d’achat de l’infrastructure.
Comme mentionné il y a quelques mois en nos pages, les propriétaires voulaient prendre possession du camping pour l’été en cours, mais les deux parties ont convenu d’attendre encore, le maire ajoutant que l’acte de vente sera définitivement signé d’ici la fin de la saison. « Eux veulent ensuite se garder quelques mois pour lancer leur projet en mai 2022. »
Gérer un coin de montagne
Des projets de développement certes, mais pas sur la montagne, sur le versant déjà partiellement développé depuis des décennies, car la Ville garde ces terrains. Elle souhaite d’ailleurs en confier la gestion à un organisme, comme c’est le cas pour le Centre de plein air les 6 cantons. Par contre, pour le projet de développement de l’autre versant de la montagne, le maire ne souffle pas un mot. « Nous allons inviter les promoteurs pour qu’ils rencontrent les citoyens et expliquent en quoi consiste leur projet », se contente-t-il de dire.
D’ici là, la Ville gère le camping.
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