Le Centre d’exposition de la gare de Rivière-Rouge maintenant réouvert

Publié le 3 juillet 2021 par In Médias

Le Comité culturel de la Ville de Rivière-Rouge annonce la réouverture estivale du Centre d’exposition à la gare. Trois artistes sont à la programmation.

Gilles St-Denis expose actuellement à la gare de Rivière-Rouge, et ce, jusqu'au 8 juillet. Il revient en septembre. (Photo - Gilles St-Denis)

Les huiles sur toiles du peintre Gilles St-Denis (Rivière-Rouge) sont sur les murs de la gare jusqu’au 8 juillet. L’artiste expose de nouveau du 10 au 25 septembre prochains. La photographe Carole Taillon (Rivière-Rouge) le suit du 15 juillet au 5 août. Sophie Turcot (Mont-Laurier) présente ses fusains sur toile brute (en grand format) du 12 août au 7 septembre.

Soulignons qu’aucun vernissage n’est prévu pour ces expositions.

Gilles St-Denis

Gilles St-Denis peinture depuis plus de 20 ans, son premier essai fut avec l’acrylique qu’il n’a pas apprécié dû à la rapidité de séchage. Un an plus tard, vers 1995-1996, il débute des cours de dessins à la bibliothèque de Rivière-Rouge. À la retraite, il suit des cours de peinture à l’huile au centre communautaire de Nominingue avec la regrettée Thérèse Charrette. Grâce à elle, il apprend toutes les techniques de base pendant trois ans. Puis durant une dizaine d’années, il continue à peindre avec son groupe au même centre communautaire.

Monsieur St-Denis privilégie la nature. Il crée des toiles à partir de photos qu’il a prises ou dont il s’inspire. Souvent, il s’inspire de deux à trois photos ou de cartes postales de paysage pour dessiner un point de vision qui l’inspire. L’artiste crée ainsi des paysages variés, des natures mortes, etc.

Gilles St-Denis aime créer des œuvres plutôt réalistes et inspirées de plusieurs paysages. L’huile demeure le médium avec lequel il préfère travailler.

Carole Taillon

La photographe Carole Taillon décrit sa démarche. « Tout mon processus créatif est intimement lié à mes réflexions intérieures et prend forme au contact de la nature et de mon environnement. Mon travail questionne le sens de l’existence comme expérience ultime et amnésique qu’est la vie.

Mes œuvres mettent de l’avant une forme d’autofiction et témoignent parfois des évènements imprévisibles tels que la mort, le feu, la perte. Je privilégie des médiums tels que la photographie, la vidéo, la peinture, l’écriture, la sculpture et installations. Je crée des images, je cadre, je cible des prises de vue instinctives sur la nature et les gens. J’y dépose du sens, j’y mets mes perceptions, mes questionnements. J’invente des formes et des espaces poétiques et minimalistes. Je ne recherche pas l’expérience, je la laisse simplement venir à moi.

Les thèmes de ma pratique artistique sont la temporalité cyclique et la transparence. Mon travail suggère une symbiose relationnelle étroite et intime avec la végétation, la terre et l’humain. »

Sophie Turcot

« La sérendipité d’après le dictionnaire Robert : N.F. Capacité, aptitude à faire par hasard une découverte inattendue et à en saisir l’utilité. »

« Pour la création de cette exposition, le processus utilisé fut de réunir les conditions qui ont permis d’inviter la sérendipité à révéler les sujets. Dans mon processus créatif actuel, le féminisme s’impose, mais avec les ingrédients ainsi réunis, les concepts se sont révélés sans les chercher. »

« Deux formes distinctes, De un la boite, métaphore d’un certain enfermement, d’un lien inextricable avec le foyer. Puis dans un deuxième temps, le thème de la séduction relié à la transparence qui nous ramène quant à lui au consentement. »

« Dessins de corps de femmes au fusain sur toile brute de grand format, la relation physique aux œuvres joue un rôle d’implication du regardeur dans l’espace. »

Sophie Turcot a auparavant exposé des œuvres à la gare de Rivière-Rouge, en 1997.

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