L’achat des terrains pour la nouvelle caserne s’avère problématique

Cette nouvelle annonce de vente indique que l’on peut mettre la main sur les terrains pour 139 750$, plus taxes. La présentation des terrains sur le site Centris se lit comme suit: « Grand terrain commercial voisin immédiat de l’hôpital de Rivière-Rouge et en face du magasin Tigre Géant. Plus de 280 pieds linéaires sur la rue L’Annonciation Nord. » La superficie totale des terrains s’élève à 111 023 pieds carrés.

La Ville revoit ses plans, bien que le projet de construction de la caserne ne tombe pas à l’eau. Pour le maire, l’essentiel, c’est avoir un espace assez grand pour les manœuvres des pompiers. « L’enjeu, c’est donc de voir si tout peut entrer sur le terrain, s’il n’y a pas de problématique. Car il faut de l’espace pour le bâtiment, mais aussi pour les camions et le stationnement pour nos pompiers qui arrivent en urgence. Bref une aire de circulation adéquate », dit le maire.

Mais voilà, avec le retrait, pour l’instant, d’un terrain dans la vente, l’espace manque. « Johan Sarrazin a exercé son droit de refus de vendre ce terrain. La vente a donc été annulée. On savait de la famille Sarrazin, propriétaire avec Johan du terrain, qu’il pouvait exercer son droit sur son terrain. Nous regardons un 2<@Re>e<@$p> scénario qui nous permettrait de mettre les installations sur l’autre terrain. Puis l’on travaille sur une autre offre sur le terrain avec le bâtiment bleu. »

Prendre place et discuter

Joint par L’info, Johan Sarrazin ne tient pas à une guerre avec la Ville et indique clairement qu’il est prêt à s’asseoir avec elle pour discuter de l’achat de son terrain. « Moi, je n’ai absolument aucun problème à vendre l’espace nécessaire pour la construction de la caserne. Je suis un homme d’affaires, j’investis beaucoup ici et je suis pour le progrès de la Ville. Mais je veux qu’elle vienne me voir pour en discuter. »

Pourquoi avoir refusé de vendre le terrain en premier lieu? L’homme d’affaires avoue qu’il n’a pas digéré que l’on exerce de la pression sur lui à la dernière minute pour prendre une décision sur son terrain. « Je l’ai su comme deux semaines avant la vente que la Ville était intéressée à mon terrain. Quelques jours plus tard, j’ai reçu un téléphone du courtier immobilier de Mont-Tremblant qui a levé le ton sur moi en me pressant d’accepter la vente. Je me suis permis de lui dire “de se mêler de ses affaires”. J’ai immédiatement raccroché. Je savais pertinemment que j’avais un droit de péremption et j’allais le prendre. C’est la vérité, je le jure. »

Johan Sarrazin avance qu’il a également reçu la visite de deux conseillers municipaux, mais préfère ne pas les nommer.