L’Institut familial provincial de Nominingue doit être rasé

« La firme propriétaire, Northern Coast, qui possède un bureau à Tremblant, a six mois pour le raser, indique Georges Décarie, maire de la localité. S’il ne procède pas, on n’aura peut-être pas le choix de le faire à leur place… On est obligé. C’est certain, par contre, que l’on va leur remettre la facture qui sera très salée. »

C’est le retrait de l’amiante dans les murs de l’édifice qui fait grimper cette facture, car les travaux doivent impérativement être faits par une firme accréditée par Québec. La démolition devrait s’amorcer en juillet, mais auparavant, l’amiante doit être retiré avec une extrême précaution. Les travailleurs seront habillés tels des scaphandriers et le bâtiment sera recouvert tel un igloo hermétique afin que même un iota de la dangereuse matière ne se déplace point hors du chantier.

« Actuellement, la structure représente un danger et il n’y a plus rien à faire avec elle. Nous sommes inquiets des accidents qui pourraient survenir si l’on s’aventure en ses murs, car un accident pourrait coûter très cher », explique le maire, ajoutant que des jeunes se sont d’ailleurs faufilés à l’intérieur pour respirer un peu et se faire une fête l’été dernier.

C’est pourquoi, avec cette ordonnance de démolition, Nominingue n’a pas eu le choix que de sécuriser l’accès au bâtiment, inauguré en 1951 et fermé depuis quelques décennies. La Municipalité attend une réponse de Northern Coast.

L’info n’a aucun retour de Northern Coast pour la rédaction de ce texte.

Des souvenirs gravés

Huguette Constantineau n’habite pas très loin du bâtiment. À la fin des années 1960 jusqu’au tout début de 1970, elle était monitrice pour les quelque 70 élèves qui s’y trouvaient.