Plan d’action de connaissance des lacs et dépistage du myriophylle à épis
Que fera Rivière-Rouge pour le myriophylle du lac Tibériade?
Le myriophylle dans un plan d’eau est comme une plaie ouverte où l’on dépose un cube de sel. Le lac Tibériade dans le secteur Sainte-Véronique demande beaucoup de soin. La Ville partage ici les grandes lignes de son plan d’action pour 2021.
La Ville a octroyé un mandat à la firme lauriermontoise AJ Environnement pour exécuter le plan d’action de connaissance des lacs et dépistage du myriophylle à épis.
Selon Carine Lachapelle, directrice du Service de l’urbanisme et de l’environnement (SUE) à la Ville, tous les lacs ont déjà été classés en 3 groupes: les lacs avec des accès publics (groupe 1), les lacs ayant plus de terrains lotis ou construits et avec un projet de développement (groupe 2) et les lacs avec moins de terrains lotis et/ou construits (groupe 3).
« Ainsi, il est prévu de réaliser des actions en connaissance des lacs et en dépistage du myriophylle à épis à chaque 2 ans pour les lacs du groupe 1 et à chaque 4 ans pour les lacs du groupe 2 et 3. Ce travail se fera en collaboration avec les divers intervenants des plans d’eau concernés, dont les associations de lacs », déclare Mme Lachapelle par voie de courriel.
Clairement, par connaissance des lacs, cela implique les éléments suivants: le stade tropique du lac, son profil physico-chimique, l’analyse cartographique du bassin versant, l’inventaire du substrat et des plantes indigènes et l’information et sensibilisation auprès des riverains.
Ce qui s’en vient
En 2020, des lacs du groupe 1 dépistés pour la présence du myriophylle à épis, on dénote que seul le lac Tibériade fait état d’une présence de la plante problématique pour le moment. Les documents sont par ailleurs accessibles sur le site de la Ville dans la section <@Ri>réglementation et permis/Lacs-informations et données<@$p>. Il suffit d’y sélectionner le lac désiré.
« Pour l’année 2021, ce sont les lacs du groupe 2 qui seront analysés. On parle ici des lacs Boileau, Lanthier, Bois-Francs et Castor, la Haie et Gaumond. Pour l’année 2022, il y aura le groupe1 et le groupe 3 en fonction du budget adopté. Bien évidemment, ce plan s’échelonnera sur plusieurs années (plus particulièrement pour le dépistage du myriophylle). Le but étant d’être en mesure de savoir, d’être en mesure d’agir rapidement selon la situation et de prévenir une propagation. Pour la connaissance des lacs, après un premier tour complet des 3 groupes, nous verrons à quelle fréquence nous envisagerons de revoir les données (est-ce aux 3 ans, aux 5 ans, etc.) », explique Carine Lachapelle.
Aides bienvenues
Éradiquer le myriophylle est un travail ardu. Il faut donc de l’aide financière via divers programmes et subventions qui sont maintenus sur le plan environnemental. Une fois de plus, la directrice indique les avenues.
« Une aide financière pour l’inscription au réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL) est reconduite. Le montant maximum est de 300$ par association de lac avec respect des documents à fournir. L’aide financière pour le remplacement d’un système sanitaire est reconduite. Pour les propriétaires concernés, la subvention est offerte (500$) après réception du rapport de conformité et conformément aux modalités du Règlement applicable Programme de valorisation des associations de lacs. Le projet doit être relié à l’environnement et respecter les modalités prévues. Le montant maximum est attribué selon le nombre de demandes reçues. »
Ajoutons que la Ville reconduit le programme de reboisement et met à la disposition des riverains des arbres à faible coût pour le reboisement des rives. « Nous devrions, si le projet est reconduit selon l’évolution de la pandémie, réaliser la distribution d’arbres dans le cadre des Semaines de l’arbre en mai prochain », informe Carine Lachapelle.
« Il y aura également la suite du dossier myriophylle, principalement l’arrachage des zones de faible densité portion ouest, nord et est ainsi que la vérification des travaux 2020 avec une formation probable pour les gens de l’association du lac Tibériade. Nous aurons besoin de bénévoles pour la réalisation de l’arrachage prévu début saison 2021 (juin-juillet) », conclut-elle.
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