Malgré la pandémie deux artistes créent
Deux artistes de la région, un musicien et un cinéaste, respectivement Nicolas Gémus et Philippe Cormier, subissent comme leurs collègues les contrecoups de la pandémie. Malgré tout, ils tirent des avantages bénéfiques, notamment au sujet de la création.
Philippe Cormier suit l’actualité et les annonces faites par Québec au sujet de la pandémie. Il y a près de deux semaines, la fermeture des salles de spectacles, à peine rouvertes, a fait bouillonner le cinéaste de Labelle. Une petite colère qu’il a partagée avec les amis de sa page Facebook.
« Je trouve dommage qu’il ferme les salles de cinéma et de spectacle. Le 26 septembre, pour la première fois depuis le début de la pandémie, je suis allé au cinéma. Pendant la projection, en aucun cas je ne me sentais en danger d’avoir le virus. Les directions des salles font un travail remarquable, on est à beaucoup plus de deux mètres des autres spectateurs. »
Le cinéaste est en confinement depuis un bout déjà, car le 11 octobre, la production de son premier long métrage débute dans la région (Labelle, Rivière-Rouge et Saint-Jérôme). « Nous, on peut continuer à travailler contrairement au théâtre. C’est pour la sortie du film que ce n’est pas évident », indique-t-il. Le début de la production a changé de date depuis juin qui s’annonçait comme le premier jour de tournage.
Cette pause COVID a permis à Philippe pendant trois mois de revoir certains aspects de la production et il s’en trouve heureux. « Le film a pris de l’ampleur », confie-t-il.
En processus de création
Nicolas Gémus ne vit pas sur la même trajectoire artistique que Philippe. Musicien, celui qui partage sa vie entre Rivière-Rouge, Québec et les Îles-de-la-Madeleine, est en plein processus de création durant la COVID-19. Ça et la préparation de spectacles, virtuels comme en chair et en os, bien que quelques-uns sont annulés.
Rejoint à Québec, l’auteur-compositeur et interprète se trouve un peu déçu du freinage de l’élan de promotion de son premier album Hibou. Tout allait bien comme il dit. Aujourd’hui il doit travailler à un deuxième opus, lui qui vit modestement des droits d’auteur de l’album et de la radio. « Je vis bien avec peu. L’important pour moi ces temps-ci c’est l’écriture. Je ne sors pas trop vraiment, j’écris. Tout ça me fait dire que je dois avoir un nouvel album prêt quand tout va repartir. Car aujourd’hui, pour moi, ce qui est difficile à vivre ce sont les “on ne sait jamais”, l’incertitude. J’avais une belle lancée, mais elle fut coupée par la COVID-19. »
Si la pandémie le permet, Nicolas a quelques concerts au calendrier en plus d’un concert virtuel bientôt pour l’industrie musicale au Nouveau-Brunswick. Sans oublier une quinzaine de spectacles en France pour mars 2021. « J’ai des spectacles qui ont été annulés en octobre. Je passe à travers, je reste optimiste. Il y en a des pires que moi: ceux qui dépendent d’un et de l’autre pour des spectacles événementiels. »
« J’espère avoir une ou deux nouvelles chansons à présenter au public vers la fin de l’année. Mais on ne sait jamais… », conclut-il.
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