Réserve faunique La Vérendrye
Colère et frustration du côté des chasseurs
Alors que des manifestants algonquins bloquent l’accès de la réserve faunique La Vérendrye aux chasseurs à l’orignal non autochtones, ces derniers ne savent plus comment agir. Certains pensent abdiquer, alors que d’autres se préparent à montrer les muscles.
Parce que le conflit devient sérieux et que leur saison de chasse est compromise, les chasseurs sportifs qui utilisent les accès à leurs territoires via la réserve La Vérendrye démontrent de plus en plus d’impatience.
Certains déclarent que la chasse à l’orignal est aussi un moyen de subsistance pour eux. Ils ont beau avoir une épicerie au côté de chez eux, sans leur viande sauvage, le ventre de leur famille demeurerait souvent vide, soutiennent-ils.
L’info reçoit de nombreux témoignages et questions de chasseurs inquiets. En majorité, les commentaires sont respectueux, mais démontrent clairement que les chasseurs ne savent plus à quel saint se vouer. Certains ont décidé d’annuler leur périple de chasse pour ne pas faire face à la crise, d’autres iront pêcher et certains se rabattront sur la chasse à l’ours pour éviter les conflits et laisser la crise se régler entre les Algonquins et le gouvernement du Québec.
D’autres ont les yeux rivés sur les cartes routières et suivent la situation assidument dans les médias pour tenter de se rendre à leurs territoires qui ne touchent en rien, selon eux, les sites touchés par les demandes autochtones. Les plus en colère semblent ceux qui possèdent des chalets et camps de chasse en territoire libre, à Parent ou Clova et qui pourraient ne pas y accéder si les routes d’accès en sont bloquées.
Colère
Ce qui revient fréquemment comme argument de colère, ce sont les nombreux droits dont les Autochtones se prévaudraient et leurs demandes qui semblent incessantes et sans fin aux yeux de plusieurs. On est loin de la réconciliation fréquemment nommée par le gouvernement fédéral lorsque ces commentaires surviennent, souvent agressivement.
Certains chasseurs semblent mal informés de la situation et se laissent guider par les « on dit que », véhiculés en grand nombre.
À l’inverse de ceux qui choisissent d’abandonner leur chasse, il y a ceux qui se préparent à défendre bec et ongles leurs droits de pratiquer leur activité.
Réaction du ministère
Par voie de communiqué, le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour, en a appelé au dialogue concernant la situation de la population d’orignaux dans la réserve faunique La Vérendrye et il a indiqué que la suspension de la chasse dans la réserve n’était aucunement envisagée. Aucun moyen d’action rapide pour que cela puisse se réaliser n’a néanmoins été indiqué, sinon une invitation à toutes les parties concernées à reprendre le dialogue rapidement.
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