COVID-19
Théories du complot, droit du public à l’information et respect de la loi
Les théories du complot autour de la COVID-19 foisonnent sur les réseaux sociaux. Tenue par des directives ministérielles strictes et très sollicitée, la direction du Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides (CISSSLAU), de son côté, s’en tient à un niveau de détails qui peut laisser les gens sur leur faim.
Les nouvelles entourant la COVID-19 font vivement réagir sur les réseaux sociaux. Parmi les commentaires, les adeptes de la théorie du complot s’en donnent à cœur joie.
Le 13 juillet, peu après une conférence de presse à laquelle L’info participait, le CISSSLAU a confirmé un nouveau cas de COVID-19 dans la MRC d’Antoine-Labelle, portant le total à 24 depuis le début de la pandémie. À chaque fois, le public se pose des questions. Dans quelles circonstances la personne a contracté le coronavirus? De quel secteur de la MRC parle-t-on? Était-elle considérée à risque? Etc. Les journalistes, qui cherchent à renseigner, peinent à obtenir ces détails.
Explications avec Myriam Sabourin, cheffe du service des communications du CISSSLAU: « On respecte les consignes qui ont toujours existé dans le réseau de la Santé par les lois entourant la confidentialité. Ce n’est pas uniquement dans les dossiers de COVID où on n’est pas autorisé à donner de l’information qui permet d’identifier un patient, quel qu’il soit, quelle que soit la situation qu’il ait subie. Ça fait vraiment partie des règles pour assurer la confidentialité et la dignité des gens lorsqu’ils viennent recevoir des soins et des services chez nous. »
« On ne peut rien y faire »
Le CISSSLAU ne craint-il pas qu’alerter la population contre les dangers de la COVID-19, tout en restant très discret sur les cas et décès confirmés, ne donne des munitions aux adeptes de la théorie du complot et, au final, sape ses propres efforts de prévention?
Marie-Ève Thériault, adjointe au directeur de Santé publique des Laurentides, ne semble pas inquiète outre mesure. « Il y a toujours eu la théorie du complot. On ne peut rien y faire, à part, le plus possible, donner de l’information juste à la population. »
Suite à la conférence de presse du 13 juillet, le CISSSLAU a consenti à ajouter à son bilan quotidien la liste des cas toujours actifs sur le territoire. Au moment d’écrire ces lignes, le 16 juillet, on savait désormais que dix cas étaient toujours actifs sur les 24 cas confirmés dans la MRC d’Antoine-Labelle. Plus au sud, dans la région de Mont-Tremblant et de Sainte-Agathe, c’était 33 sur 173. Au niveau de toutes les Laurentides, 295 cas confirmés étaient toujours actifs sur 1 273.
Voir plus de : Actualités
Manifestation des camionneurs artisans
Selon un communiqué de presse de l’Association nationale des camionneurs artisans (ANCAI), au terme de leur congrès annuel qui s'est …
Micheline Van Erum: Voyager en VR, une vraie passion
Micheline Van Erum, présidente du conseil d’administration et administratrice du Centre d’entraide la Samaritaine aime prendre le large sur les …
Il roule à 161 km/h dans une zone de 90 à Rivière-Rouge
La Sûreté du Québec (SQ) revient sur une interception pour un grand excès de vitesse dans la MRC d’Antoine-Labelle, plus …