Les parcelles de jardins communautaires très en demande
En ces temps de crise sanitaire et économique, l’achat local a la cote tout comme les jardins communautaires. L’info a joint les responsables des terrains de Rivière-Rouge, Nominingue et L’Ascension. Un constat: alors que le printemps se pointe le bout du nez, il n’y a pratiquement déjà plus de place dans la majorité des jardins.
À Rivière-Rouge, la responsable est Louise Guérin. Elle explique que dans le secteur du centre-ville, des espaces se sont libérés, mais ils seront vite comblés puisque la liste d’attente est importante. Le jardin se trouve sur la montée Marois. « Malheureusement, on ne peut combler tous les besoins. Dans le secteur Sainte-Véronique, on est correct, il y a encore quelques places de libres », indique-t-elle.
Dans ce dernier secteur, il y a un défi à relever explique Mme Guérin : trouver une responsable du jardin situé près du débarcadère du lac Tibériade. Habituellement, cette tâche relève d’une personne qui se trouve au camping pour la belle saison, mais comme la réouverture se fait attendre, il faut un plan B qui devrait voir le jour très bientôt.
Plus d’espace à Nominingue
À Nominingue, c’est la conseillère municipale Suzie Radermaker qui voit au fonctionnement du jardin situé sur la rue Saint-Charles-Borromée. Elle confie qu’il n’y a pas d’espace disponible. Mais contrairement à Rivière-Rouge, où la demande est au même niveau que les années passées, à Nominingue elle explose avec bond de 20%.
« Des gens nous demandent deux espaces, mais comme on privilégie le plus de gens possible, ça ne sera pas possible d’en dégager deux. On manque de places », indique Mme Radermaker. Elle ajoute que chaque année il y a des espaces qui pour diverses raisons se libèrent et sont ensuite proposés à des organismes comme les Papillons de Nominingue. Ce n’est pas le cas cette année.
Trouver d’autres espaces?
Le manque de parcelles dans les jardins amène les responsables à chercher afin de dénicher un autre terrain. À Nominingue, celui qui est utilisé depuis de nombreuses années est en fait une location, contrairement à ceux de Rivière-Rouge. Oui, l’argent entre en jeu, mais il faut voir à la construction des parcelles, monter la clôture, fabriquer le cabanon, etc.
Puis pour la réouverture, bientôt on espère, les usagers devront penser à la distanciation physique sans oublier les mesures d’hygiène, comme laver les gros outils. Les responsables invitent les usagers à apporter les petits outils par mesure d’hygiène.
On peut joindre Louise Guérin pour plus d’information au 819-275-3662.
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