Les enfants vulnérables ont plus que jamais besoin de protection
Si les arcs-en-ciel brillent aux fenêtres de plusieurs maisons, dans d’autres, les choses sont beaucoup plus sombres. Depuis le début de la crise du coronavirus, les signalements ont chuté à la direction de la protection de la jeunesse des Laurentides. Ça ne veut pas dire qu’il y a moins de détresse préviennent de nombreux intervenants inquiets, mais plutôt que des enfants souffrent à l’abri des regards, confinés chez eux en pleine crise sanitaire et économique.
Durant la première semaine de fermeture des établissements scolaires et services de garde, la direction de la protection de la jeunesse des Laurentides a enregistré 186 signalements comparativement à 270 à la même période l’an dernier, une baisse de 30%.
« Ceci s’explique notamment par le fait que les familles sont maintenant confinées et que les acteurs habituels n’ont plus de regard sur les situations qui pourraient s’avérer à risque », indique le CISSS des Laurentides. La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse constate aussi que l’arrêt de la fréquentation de l’école ou des services de garde imposé par la situation actuelle fragilise le filet social qui entoure les enfants.
La Commission anticipe également l’impact sur les enfants de la situation économique de plus en plus difficile pour certains parents, conséquence de la crise actuelle. « Plusieurs parents ont perdu ou pourraient perdre leur emploi et se retrouver dans une situation précaire. La tension pourrait augmenter dans certains foyers. L’isolement et le fait pour certaines familles de vivre dans un petit espace 24 heures sur 24 peuvent aussi faire grossir les risques d’escalade », indique Philippe-André Tessier, président de la Commission.
Appel à tous: ouvrez l’œil
La Commission invite tous les Québécois à devenir protecteur d’un enfant. « Téléphonez à vos nièces, vos petits-enfants ou vos jeunes voisins pour leur demander comment ils vont, envoyez-leur des messages courriel ou via les réseaux sociaux s’ils y sont présents. Soyez là pour elles et pour eux », demande Suzanne Arpin, vice-présidente responsable du mandat jeunesse de la Commission.
La DPJ des Laurentides souhaite également que la population ouvre l’œil sur leur voisinage et qu’il signale toutes situations pour lesquelles ils croient que la sécurité et le développement d’un enfant pourraient être en cause. Le premier ministre François Legault a aussi demandé l’aide de la population en ces temps difficiles: si un enfant est à risque ou qu’une personne est victime de violence, il faut le signaler aux autorités policières.
Pour faire un signalement à la DPJ
Composez le 1-800-361-8665. Il s’agit d’un service confidentiel et offert 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24
Besoin d’aide?
Jeunesse, J’écoute: service de soutien téléphonique, en ligne ou par texto dans les deux langues, 24/7, 1-800-668-6868
Voir plus de : Actualités
Marie-Hélène Gaudreau réélue
La députée de Laurentides-Labelle, Marie-Hélène Gaudreau, a été réélue dans le comté et poursuivra son œuvre pour un 3e mandat.
Le Bloc reprend le dessus
Alors qu'il avait moins de votes que les Libéraux, le Bloc québécois montre une avance de 557 voix avec 43,3%
Les libéraux en avance
Le Parti libéral se démarque dans Laurentides-Labelle à cette heure, 22h 08 avec 165 voix d'avances sur le Bloc québécois. …