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Qui a tué Monique Clot-Larose?

Publié le 24 avril 2019 par Ronald Mc Gregor

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Ronald Mc Gregor

Journaliste - Photographe | rmcgregor@medialo.ca

Le 14 mai 1980, le corps sans vie de Monique Clot-Larose était retrouvé par son mari dans leur domicile, à Labelle. Que s’est-il passé ce jour-là? Près de 40 ans plus tard, les policiers tentent toujours de faire la lumière sur ce crime.

Qui a tué Monique Clot-Larose?

Ce jour fatidique, vers 19h30, le mari de Monique Clot-Larose revient à son domicile de la route 117, qu’il avait quitté vers 6h15 le matin même. Il constate alors que la porte d’entrée a été forcée. C’est en faisant le tour du logement qu’il fait la macabre découverte: sa femme, âgée de 22 ans, a été étranglée dans la baignoire.

Ce n’est pas bien long que la nouvelle fait le tour de la petite région et sème l’émoi. D’abord suspecté du crime, le frère de la victime sera acquitté et libéré. Le quotidien de Québec, Le Soleil, rapportait à l’époque que le suspect avait été interrogé pendant des heures par deux policiers, l’un d’eux jouant le rôle d’un prêtre pour mettre le suspect en confiance.

Dans Le Soleil du 31 août 1985, l’article “La Commission de police recommande la suspension de trois agents de la SQ” indique: « Pour quiconque en ce pays, le prêtre, le médecin ou le psychologue, à cause de leur statut, jouissent d’une certaine autorité morale et un grand nombre leur font des confidences qu’ils ne feraient à personne d’autre. Il ne fait aucun doute qu’en se déguisant ainsi, les policiers exerçaient une pression morale déraisonnable sur Jean-Marie Clot dans l’état où il se trouvait », concluait la Commission de police.

Le 14 mai, cela fera 39 ans que la jeune femme a été assassinée. Son meurtre fait partie des dossiers non résolus de la Sûreté du Québec, comme six autres crimes commis au cœur des Laurentides au cours des 50 dernières années.

Des cas résolus

Le développement de nouvelles techniques d’enquête ou de nouvelles informations transmises aux policiers peuvent permettre de résoudre un crime, même des années après les faits.

Ce fut notamment le cas pour le meurtre de Rosianna Poucachiche, résolu 17 ans après sa mort. La jeune amérindienne de 17 ans de la communauté du Lac Barrière située au Lac Rapide, dans la réserve faunique de La Vérendrye, fut victime d’un homicide dans la nuit du 9 au 10 octobre 2000.

Près de 20 ans après sa mort, grâce notamment à des avancées au niveau de la preuve par ADN, les policiers ont pu arrêter un suspect et résoudre l’enquête. Une dizaine de dossiers ont pu être résolus par la Sûreté du Québec au cours des dernières années.

Vous savez quelque chose?

Toute information peut faire la différence indique la Sûreté du Québec. Afin de susciter l’intérêt du public à la relance de ces dossiers non résolus et ainsi permettre aux familles de garder espoir tout en aidant les enquêteurs dans leur travail, le site Internet www.dossiersnonresolus.com a été créé. On y retrouve plus de 130 affaires non résolues des quatre coins du Québec.

Toute information pouvant aider à résoudre ces crimes peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1-800-659-4264.

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