Brûlerie des Laurentides investie 200 000$ dans ses équipements
L’entreprise riverougeoise Maison de torréfaction Brûlerie des Laurentides a signé un important contrat de distribution qui lui permet, entre autres, d’investir près de 200 000$ pour l’automatisation complète de sa chaîne de production.
Une partie de cette somme provient d’un emprunt et l’autre de l’entreprise située sur la rue L’Annonciation Nord, dans l’arrière-boutique de l’enseigne Fenomax. Soulignons d’emblée que la brûlerie n’est pas ouverte au public.
En avril dernier, le géant de l’alimentation Loblaws a pris la décision de distribuer les cafés de la petite entreprise pour une distribution à grande échelle. Il ne faut donc pas être surpris de voir cet automne les produits de la Brûlerie des Laurentides dans la circulaire de Maxi.
« On répond actuellement d’ici à plus de 300 épiceries et avec le gros contrat que l’on vient de recevoir, on devra répondre à 450 épiceries, peut-être plus », se réjouit le directeur des ventes, Michaël Petit. Brûlerie des Laurentides, c’est une histoire de famille, la sienne. Ses parents, sa sœur et sa conjointe sont à la direction. Avant l’arrivée de Loblaws (propriétaire de la chaîne Maxi), l’entreprise produisait 150 000 sacs de café annuellement, mais avec la commande de 40 000 sacs régulièrement, le vent tourne et ça sent le café.
Bientôt d’autres géants
Avec une place sur les tablettes de Maxi, M. Petit est fier de dire que les produits apporteront un certain rayonnement sur la région de Rivière-Rouge, mais plus encore, elle ouvre une porte pour la petite entreprise qui compte entre 15 et 20 employés de la Rouge.
« Tout ça nous permettra d’aller cogner à des chaînes comme IGA, Métro… Ça nous permet d’entrer dans l’engrenage, d’être en compétition avec les grands comme Tim Hortons. Nous avons fait nos preuves depuis les huit dernières années pour arriver à ce point, remarque le directeur des ventes. Loblaws est le premier géant de l’alimentation à demander le café de la brûlerie. »
L’entreprise florissait, mais depuis un certain temps, elle se trouvait à la croisée des chemins même avant l’arrivée de Loblaws. À l’usine, on était à l’étroit. « Il nous faudrait pratiquement le double de la superficie », souligne M. Petit. Investir 200 000$ dans l’avenir et la mouvance de l’entreprise n’était plus une option.
La famille sur le plancher
L’automatisation de la production se dessine avec des machines. Il y a bien celle qui produit les gros contenants en métal depuis deux ans, mais l’avenir se joue aussi ailleurs.
« Pour les sacs de café, c’est une machine qui s’en vient et qui va nous faire 500 à 600 sacs à l’heure. Elle prend le sac, l’ouvre et le remplit, puis le ferme. Nos employés seront sur place pour fournir la machine de café et de sacs », explique le directeur des ventes. Avec 40 000 sacs à fournir pour la première commande de Maxi, il faut du temps et des mains de plus, car la machine qui fera des miracles est en installation. La famille met donc des heures en soirées et en fins de semaine sur le plancher de production.
Entre-temps, les cafés de la Maison de torréfaction Brûlerie des Laurentides sont disponibles dans la majorité des épiceries de la grande région depuis des mois.
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