De beaux développements dans la mire
L’équipe de la Société de développement du réservoir Kiamika (SDRK) dans les Hautes-Laurentides présentait les 11 et 12 juin derniers les activités récentes du Parc régional Kiamika, ainsi que les nombreux développements projetés pour ce projet récréotouristique quatre saisons basé sur la conservation et la mise en valeur du milieu naturel.
« Le Parc est un espace unique d’envergure internationale avec un incroyable potentiel de développement et de retombées économiques pour la région, c’est un secret encore trop bien gardé et un de mes souhaits est entre autres de faire en sorte que les gens d’ici s’approprient le territoire, qu’ils en soient fiers », souligne Marie-Claude Provost, directrice générale de la Société de développement du réservoir Kiamika depuis un an.
L’année 2018 en était une sous le signe de la planification et le bilan est très positif: équipe renouvelée (nouvelle DG et nouveaux employés terrain et préposés accueil), année record pour les revenus de camping et une hausse fulgurante des sites en réservation, présence accrue de patrouille secteur du barrage, participation de la SQ, création d’une carte avec numéros des sites pour faciliter les déplacements des clients sur le territoire, mise aux normes des emplacements de camping.
Planification stratégique
Parmi les enjeux qui guident le développement, notons l’optimisation de l’expérience client, la croissance et pérennité financière, le maintien de l’intégrité naturelle du territoire et l’instauration de pratiques de gestion plus efficientes.
Plusieurs projets quatre saisons qui viendront bonifier l’offre existante sont dans la mire pour les prochaines années dans chacun des secteurs (barrage, Bleuets/Kilby, Nord et Sud): poste d’accueil, hébergement prêt-à-camper et glamping, sites de camping, sentiers de randonnée pédestre, de vélo de montagne, de quad, de motoneige, location d’embarcations, etc.
Phase 1
Pour la phase 1 en 2019, les recommandations de priorités sont les sites saisonniers du secteur barrage (Lac Saguay) et l’amélioration du chemin d’accès, le dépôt de projet pour le Pavillon d’accueil Desjardins et six refuges (2 M$), l’achat d’équipement d’entretien de sentiers d’activités hivernales et l’aménagement de sentiers multiusages.
« Même si les réalités et le territoire sont différents, nous sommes très inspirés par les développements du parc régional du Poisson Blanc à Notre Dame-du-Laus », mentionne Mme Provost qui a travaillé plus de 15 ans pour la Sépaq.
Des événements pour découvrir ce joyau naturel sont au programme dont la journée du 20 juillet en collaboration avec Table Forêt Laurentides, durant laquelle les activités seront axées sur la biodiversité.
Le saviez-vous?
D’une superficie de 184 km ca., le parc renferme un immense plan d’eau d’une soixantaine de kilomètres carrés comprenant une dizaine de lacs et une quarantaine d’îles et îlots, dont la grande île de la Perdrix Blanche et la petite île de la Perdrix.
Le parc a aussi une vocation de conservation en ayant instauré une réserve de biodiversité d’une superficie de 46,2 km. On y retrouve entre autres un écosystème forestier exceptionnel (EFE) caractérisé par une forêt ancienne, dont les arbres sont âgés d’environ 175 ans.
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