Un bulletin de budget qui respire la transparence
Rarement a-t-on vu une municipalité prendre de l’espace dans son bulletin municipal pour décortiquer son budget et son plan triennal d’immobilisations (PTI) comme l’a fait La Macaza il y a quelques semaines. C’est comme un exercice de transparence.
La municipalité ne s’est pas sentie obligée de le faire, explique d’emblée la mairesse Céline Beauregard. « Quand j’ai été élue la première fois, il y avait un bulletin qui sortait deux fois par année. On l’a mis mensuel afin de donner le plus d’infos possibles ».
À l’écoute de ses citoyens, poursuit l’élue, les questions sur le budget sont souvent du type: « Vous n’en avez pas parlé », etc. C’est le cas dans plusieurs municipalités où lors de la présentation du budget ou du PTI, les salles sont presque vides, les citoyens choisissant de contester, jusqu’à deux mois plus tard, au sujet du compte de taxes ou des investissements routiers…
« Qu’est-ce que l’on fait pour rejoindre nos citoyens afin de leur dire que c’est vers là que se dirige la municipalité? Je pense que notre bulletin municipal, c’est notre meilleur moyen de communication. Nous allons en réaliser un chaque année et il sera envoyé à tous les payeurs de taxes » », déclare Céline Beauregard. Pour elle, ce bulletin répond à la population qui demandait plus de transparence.
Dans le bulletin de février, il y a d’abord la mise en contexte des dépenses et un travail minutieux pour présenter les dépenses et les revenus, le rôle triennal d’évaluation foncière, le PTI, sans oublier « les sources potentielles de revenus » et un court rappel historique concernant la fusion et la défusion de la municipalité (auquel s’ajoute l’évolution des quotes-parts et du budget de l’agglomération de Rivière-Rouge). Seize pages sur 24 présentent ainsi les détails relativement simplement pour le commun des mortels.
Un outil apprécié
Le directeur général Jacques Brisebois est pour beaucoup derrière cet élan démocratique. C’est à la suite de la parution des prévisions budgétaires 2019 dans L’information du Nord que La Macaza a décidé de développer ses intentions par écrit. « Un PTI, c’est une source d’intentions, explique-t-il. Donc, il faut que les conditions soient toutes réunies pour que l’on puisse les réaliser. Même la première année, c’est rare qu’une municipalité réussisse toutes les intentions que le Conseil peut avoir. » Comme il l’explique dans le document, beaucoup de projets dépendent de subventions. C’est une planification d’intentions, pas de réalisations.
Jacques Brisebois explique que de gros chiffres peuvent faire sursauter de prime abord, mais il insiste pour dire que le document est là pour détailler le montant. « Il n’y a pas de cachette là-dedans, je crois que l’on ne peut pas être plus transparent que l’on a été avec ce document ».
« C’est très apprécié de nos citoyens », a conclu la mairesse Céline Beauregard.
Le bulletin en question est disponible à www.munilamacaza.ca/bulletins-municipaux.
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