Rivière-Rouge n’arrosera pas sur son territoire
La population de Rivière-Rouge a dit non à l’épandage du larvicide BTI pour le contrôle biologique des insectes piqueurs sur son territoire. Une voix forte qui a poussé le conseil municipal à ne pas aller de l’avant.
C’est au cours de la séance du 15 janvier, au point F-2, que le maire Denis Charette a fait part officiellement des résultats pour le moins attendus depuis quelques semaines. La veille, la Ville a fait suivre une communication sur la décision: « Sur les 1734 coupons-réponse reçus, 196 ont été écartés par le service du greffe, car ne respectant pas les conditions énoncées initialement. Le décompte a donc été réalisé sur les 1538 coupons-réponse validés, et atteste de 63% de voix en défaveur de l’arrosage et de 37% en faveur », disait le maire. Inutile de dire que l’assistance a applaudi.
Le taux de participation de plus de 33% fait dire au maire qu’il est serein face à la fiabilité des résultats et tire une conclusion de cette mouvance citoyenne. « Grâce à ce modus operandi, la décision prise par le Conseil est vraiment une décision citoyenne. En effet, elle a intégré la préoccupation de certains, tout en respectant l’avis de tous ».
Un bel exemple de concept
La participation citoyenne était donc importante pour les élus. Denis Charette réitère d’ailleurs ce qu’il a déjà confié au journal. « Le processus qui a abouti à cette décision est une excellente illustration de ce que j’entends par participation citoyenne ». Il ajoute à cela que « tout d’abord un certain nombre de citoyens nous ont interpellés sur le contrôle biologique des insectes piqueurs, et ce nombre était suffisamment élevé pour que le sujet soit considéré comme relevant de la sphère publique. Le projet a été alors étudié, puis soumis à la population pour avis. Sur la base de cet avis, le conseil municipal a statué ».
Le maire a toujours souhaité, depuis le début de sa cabale de 2017, de prendre le pouls des citoyens au cours de son mandat dans des dossiers et des projets par le biais de consultation. Il voit en cette dernière mouvance d’épandage un bel exemple.
« Bien évidemment, tous les sujets ne seront pas intégrés dans une telle réflexion, ils devront toucher un certain nombre de citoyens et leur importance doit relever du débat public, et puis il nous faudra aussi réfléchir sur les modes de consultation des citoyens. Ce n’est encore qu’un projet, mais il est certain que le débat sur les insectes nous a beaucoup appris, ce qui va grandement nous aider dans la concrétisation de ce concept ».
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