Trois vieux bâtiments mordent la poussière
Beaucoup seront heureux d’apprendre que les trois vieilles bâtisses qui se trouvent sur le lot de l’ancien commerce Robidoux Centre Sport ont été démolies dans la journée du 26 septembre.
Konstentinos Makris, le propriétaire du lot depuis deux ans, était sur place avec le directeur de la Société de développement commercial (SDC) de Rivière-Rouge, Luc Poirier. C’est la Ville qui a demandé à M. Makris de procéder à la démolition de trois bâtiments.
«Quand je ai reçu la demande, je me suis informé et j’ai appris que je perds le droit acquis des deux adresses. Ils ne m’ont pas donné non plus une raison exacte pour la démolition, mais apparemment qu’en 2006, l’ancien propriétaire devait démolir quand il a fait la rallonge de la bâtisse principale.»
Que faire du lot ?
Des deux bâtiments qui donnent sur la rue, il y a celui qui servait de succursale au magasin principal, et, par la suite, d’entrepôt de marchandises. Le plus imposant des deux, celui dont le revêtement est de panneaux de composite d’amiante, abritait autrefois l’agence de voyages Ma-Gi.
Concernant le revêtement extérieur, Konstentinos Makris se fait rassurant. Les panneaux prendront le chemin de la RIDR [Régie intermunicipale des déchets de la Rouge] où ils sont pris en charge avec la sécurité qui s’impose.
Avec ce grand espace, que prévoit le M. Makris ? «Pour l’instant, rien. C’est assez compliqué avec la Ville» lance-t-il, complémentant sa réponse en blaguant devant Luc Poirier que la SDC l’aiderait peut-être à faire venir la multinationale McDonald’s à Rivière-Rouge. «Sérieusement, on n’est pas avancé dans nos projets. Si possible, on aimerait bien qu’un centre médical se bâtisse, mais il faut des investisseurs.»
Luc Poirier, s’adressant à M. Makris, ajoute: «Du point de vue positif, ça va aider la municipalité à rajeunir son image avec cette démolition de bâtiments désuets. Je vois ça d’un bon œil: ça va embellir le secteur. On avait des commentaires de gens qui passaient et posaient la question à savoir pourquoi les bâtiments étaient encore debout avec la notion de danger qui émanait des bâtisses. On espère que ça va attirer de nouveaux commerces. Un coin de rue comme ça, c’est un beau site.»
«Le seul problème que j’ai maintenant, ajoute M. Markis, c’est que j’ai un lot. Et après cette démolition, pour le rebâtir, il faudra le subdiviser. Mais comme je n’ai pas de projet imminent, ce n’est pas pour bientôt.»
Texte mis à jour le 27 septembre à 10h49.
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