Québec enverra une équipe analyser les trois ponceaux
Le printemps et ses crues approchent. Toutes les municipalités sont en alerte. En septembre dernier, La Macaza recevait une pétition engagée par des citoyens sur la crue du plan d’eau Lac Macaza. Ils demandaient que le document soit remis au ministère des Transports et que la municipalité fasse le suivi .
Interrogée à ce sujet, la mairesse Céline Beauregard indique que le ministère « devrait vérifier et nous faire parvenir un rapport. On est classé C, ce n’est pas une excellente note. » La cote C explique la mairesse, « c’est la qualité de l’infrastructure, mais ce n’est pas une urgence, car si l’on regarde ce que le ministère a fait avec le pont Peiffer, il n’y a pas eu de rénovation. La charge a plutôt été baissée. Je ne sais pas ce qui sera fait avec les ponceaux. »
La municipalité a rencontré le ministère il y a environ deux semaines et le sujet a été abordé, question de voir où en sont les inspections. À la suite de la publication médiatique du mauvais état des ponceaux dans les Laurentides, Québec va dépêcher des équipes de réparations et d’évaluation sur la route des ponceaux au cours de l’année 2018. L’une d’elles sera à La Macaza, assure la mairesse.
« Un programme spécial pour la réparation des ponceaux est déjà élaboré pour cette année » ajoute Mme Beauregard, « et l’on va réévaluer les ponceaux pour nous donner l’heure juste sur l’urgence par rapport à d’autres structures. »
La réfection du pont Peiffer sera peut-être dans la ligne de mire des travaux quoique la mairesse avoue que le MTQ semblait ne pas se rappeler que des travaux importants sont dus pour 2019. Le ministère a posé une structure temporaire en juin 2016.
À la source
Rappelons que le coresponsable de la pétition, Guy Alexandrovitch, a déposé à une séance du conseil municipal il y a près de six mois le document de 106 signataires, et envoyé par courriel ladite pétition au député Sylvain Pagé et le MTQ. En bref, on demandait à la municipalité de faire le suivi sur les vieux ponceaux de 1968 installés temporairement et dont l’état se détériore depuis. Les crues printanières causent d’importants dégâts aux résidences du lac Macaza et la rivière éponyme depuis des décennies, pratiquement année après année.
Guy Alexandrovitch expliquait lors du dépôt du document que « le bassin versant soumis au lac Macaza est d’une superficie de 272m2 des lacs Cinq-Doigts et Jamet. Tout passe par le lac Macaza et l’on a que 34 pieds de tuyau qui permet à cette eau de passer. »
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