Un homme d’affaires français veut son restaurant à L’Ascension
L’homme d’affaires d’origine française connu à Tahiti, Patrick Bagur, tient mordicus à relancer l’économie de L’Ascension avec l’ouverture d’ici quelques mois, d’un restaurant dans l’ancien magasin général de la famille Sarrazin.
L’homme d’affaires d’origine française connu à Tahiti, Patrick Bagur, tient mordicus à relancer l’économie de L’Ascension avec l’ouverture d’ici quelques mois, d’un restaurant dans l’ancien magasin général de la famille Sarrazin.
Le propriétaire est riverain à L’Ascension depuis une dizaine d’années, mais réside tout de même en Polynésie française depuis un quart de siècle. Il a connaissance des besoins de la population, de la municipalité, et l’implantation d’un restaurant dans le noyau villageois est important pour lui. Après sept ans d’efforts pour acquérir le bâtiment, il est maintenant propriétaire de ce joyau patrimonial de la MRC d’Antoine-Labelle. Patrick Dagur tient d’ailleurs à garder le cachet authentique de l’immeuble pour son établissement public.
À l’ouverture, souhaitée en mars, la population aura son restaurant de cuisine dite québécoise, bien qu’un espace sera réservé pour des réceptions avec un menu plus raffiné.
M. Bagur veut aussi installer un salon de thé au premier étage et réaménager les cinq chambres existantes. Dans son projet, l’une des deux vieilles granges adjacentes sera remise à niveau et servira de parc à motoneiges. Enfin, un parc de stationnement important sera aménagé pour les camions et autres véhicules. Une terrasse est aussi dans les cartons.
« Je veux que le restaurant Au Coin d’ailleurs soit au cœur du village, où tout le monde pourra se rencontrer et partager. »
Relancer l’économie du village
On devine, une somme importante est investie dans la rénovation et M. Bagur retient l’expertise locale en premier lieu, ou régionale, de la construction au service à la clientèle.
L’emploi local, c’est la priorité de cet établissement.
Patrick Bagur
« Si l’on veut créer l’économie, il n’y a pas de secret: il faut engager local » confie l’homme pendant la visite des lieux pour le journal. «Ce que je souhaite, c’est réhabiliter le village de façon à ce qu’il recommence à vivre. Donc, il faut créer cette économie et il faut que les jeunes viennent et s’y installent avec des enfants, que ceux-ci aillent à l’école, à l’église. Et là, le village repart. Et le tourisme va revenir avec l’économie et l’implantation d’établissements publics. »
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