La CSN décrie le manque d’ambulances à Labelle
Le Conseil central des Laurentides (CSN) dénonce une fois de plus la situation pour la déplorable situation dans le service ambulancier à Labelle.
Le Conseil central des Laurentides (CSN) dénonce une fois de plus la situation pour la déplorable situation dans le service ambulancier à Labelle.
Selon la présidente du conseil, Chantal Maillé, pendant l’Ironman de Mont-Tremblant tenu le 20 août dernier, une ambulance supplémentaire était stationnée à Labelle à 5h30.
À 7h, celle-ci a été déplacée vers Mont-Tremblant, à l’intersection de la route transcanadienne 117 et de la Montée Ryan.
«Vers Midi l’ambulance supplémentaire a reçu un appel et s’est dirigée vers les lieux de l’intervention (Ironman). À 12 h 24, l’ambulance habituelle de Labelle s’est fait demander d’aller au croisement de la 117 et Montagne d’Argent, située à 10 ou 15 minutes plus au sud de Labelle, laissant la ville de Labelle sans ambulance, et ce, même s’il y avait déjà une ambulance à l’intersection de la 117 et de la Montée Ryan» explique Chantal Maillée par voie de communiqué.
Soulignons qu’entre la Montée Ryan et la rue de la Montagne d’Argent, il y a près de 3 km.
Puisque la Municipalité de Labelle se trouvait sans ambulance entre 12h24 et 14h, le syndicat dénonce cette rupture de service.
«Il est inadmissible de laisser des citoyens sans services ambulanciers, ajoute Mme Maillé, et d’augmenter le temps d’intervention, alors que le risque est lié directement au temps pris pour secourir les personnes en danger.»
Rien de nouveau
Cette situation est loin d’être récente. À plusieurs reprises dans le passé, le conseiller de Labelle, Michel Lefebvre, responsable du dossier de la sécurité publique et du service de sécurité incendie, a soulevé le problème à L’Information du Nord sans que la situation se corrige. Le maire Gilbert Brassard a aussi prêté sa voix à divers niveaux pour dénoncer la situation dite «inhumaine» tout comme le député de Labelle Sylvain Pagé.
Michel Lefevbre en 2014, avec un pavé de documents qui soulevaient de sérieuses questions sur le service, confiait au journal que «le 4 décembre 2012 à Saint-Jérôme, en la présence de la coordonnatrice des services préhospitaliers d’urgence, Claudette Larivée, le Docteur Éric Laviolette et M. Légaré. La façon dont ils voyaient tout ça n’avait pas d’allure. Face à nos revendications, les seules réponses qu’on obtenait étaient au niveau du défibrillateur, comme quoi c’est la solution miracle à tous les accidents graves. C’est bien, aucun doute, mais on a essayé de leur faire comprendre qu’ici c’est la plaque tournante pour le VTT et que quand il y a un accident dans le bois, le défibrillateur ne va pas loin. Ils n’ont pas réagi à nos commentaires. Aucune considération dans nos revendications au point qu’ils ont réussi à sortir le maire de ses bottines?!»
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