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Un chèque qui n’arrive pas depuis six ans

Publié le 17 août 2017 par In Médias

Amers de voir que le gouvernement ne respecte pas son engagement de réaliser la voie de contournement de motoneiges promise il y a plus de 6 ans, des élus, le député, des hommes d’affaires et des représentants d’organisations liés de près à l’activité de la motoneige se sont assemblés pour demander l’aide financière promise de Québec.

«Il y a plus de six ans, le ministre Norman MacMillan est venu ici même, à Saint-Faustin, afin d’annoncer que la voie de contournement serait réalisée pour l’hiver 2012-2013. On parlait à l’époque d’un projet de 7,5 M$. Aujourd’hui, grâce au travail rigoureux des partenaires, il est possible de le réaliser avec une enveloppe maximale de 2,5 M$.» C’est avec ces mots que le député de Labelle, Sylvain Pagé, amorce le point de presse tenu le 17 août.

Il n’est pas seul. Tour à tour, ils prendront la parole: le maire de Saint-Faustin, Pierre Poirier, la présidente de la Fédération des Clubs de motoneigistes du Québec, Denise Grenier, le président de la Corporation de développement économique de la MRC des Laurentides, Yvan Paradis, le vice-président de l’Association des Pourvoiries des Hautes-Laurentides, François Thouin, le président de l’Association des Clubs de motoneigistes des Hautes-Laurentides, Daniel Dostaler et le président du Club de motoneige Diable et Rouge, Roland Leroy. Les propos du préfet suppléant, Steven Larose, ont été prononcés par le député.

Ce dernier exhorte la ministre responsable de la région, Christine Saint-Pierre, à «prendre fait et cause pour les Laurentides et interpeller son collègue des Transports», le ministre Laurent Lessard.

Avec l’aide financière promise versée dans les plus brefs délais, Roland Leroy affirme que les travaux seraient terminés pour la prochaine saison, soit décembre 2017.

Un dossier pénible à piloter

Le maire Poirier avoue que la situation n’est pas facile depuis des années, surtout que la population interpelle les élus locaux pour un problème qui serait somme toute réglé si Québec tendait l’aide financière. «Pour que la population puisse avoir confiance envers les élus, il faut que les engagements annoncés, peu importe le palier de gouvernement, soient respectés. Ne pas réaliser ces travaux cet automne ne ferait qu’entretenir le cynisme de la population envers les élus.»

Avant ce triste épisode, la région des Laurentides était la destination numéro 1 au Québec pour la motoneige. Nous sommes maintenant la troisième.

Daniel Dostaler

Pour Yvan Paradis, le coût du projet «n’est pas une dépense, mais un investissement dans notre économie». François Thouin affirme de son côté que l’industrie contribue à la création et maintien d’emplois de plus de 500 emplois (notamment dans les Hautes-Laurentides) et génère un chiffre d’affaires de plus de 110 M$.

Voilà pourquoi 2,5 M$ est une somme dérisoire.

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