La renouée du Japon est la plante à éradiquer
Comme un film d’horreur de série B des années 1950, voici qu’arrive en hypocrite la renouée du Japon, bien qu’elle soit là depuis une centaine d’années en Amérique. Parmi les 100 pires espèces envahissantes de la planète, elle se présente comme la terreur végétale.
Comme un film d’horreur de série B des années 1950, voici qu’arrive en hypocrite la renouée du Japon, bien qu’elle soit là depuis une centaine d’années en Amérique. Parmi les 100 pires espèces envahissantes de la planète, elle se présente comme la terreur végétale.
La plante cause des dommages importants à l’environnement en s’appropriant l’espace des autres plantes et en dégageant des toxines dans le sol qui peuvent dormir pendant 10 ans. Rien de reposant, alors on devine la problématique de l’élimination de cette plante.
Cette plante d’Asie a été introduite comme plante ornementale aux États-Unis à la fin du XIX siècle. Elle s’est propagée sur le continent par, entre autres, le partage de bulbes et la méconnaissance de ses dangers. Au Québec, c’est à Durham il y a cent ans l’an prochain que l’on constate sa présence.
Le réchauffement du climat est bon pour sa santé puisqu’il favorise sa croissance et permet de produire les graines jusqu’à l’automne et de manière sexuée.
Il y a cinq ans, la limite latitudinale de sa reproduction se limitait à la hauteur de la ville de Québec, soit la même que Rivière-Rouge. Qu’en est-il aujourd’hui??
Des individus ont été repérés à La Macaza, dans la région de Mont-Tremblant et Sainte-Agathe-des-Monts.
Des racines de sept mètres
La renouée du Japon possède une tige creuse dressée (ramifiée ou encore simple, lisse, ronde, souvent tacheté de rouge). Elle peut atteindre jusqu’à 300 cm de hauteur bien que des individus mesurent 75 cm. Son feuillage est, selon un document de la SEPAQ, «composé de feuilles alternes, ovées, relativement grandes (5 à 12 cm de large et 7 à 15 cm de longueur). En période de floraison, de juillet à septembre, elle se pare de nombreuses petites fleurs blanchâtres réunies en grappes présentant la forme de gouttes d’eau.»
Ses racines peuvent couvrir jusqu’à sept mètres de largeur et se trouver jusqu’à deux mètres de profondeur. Un monstre tentaculaire, on l’a dit. Sa facilité de reproduction et l’absence d’ennemi naturel font de notre pays un nouvel Eden pour la renouée japonaise.
S’en débarrasser?? Consulter le lien bit.ly/2tPNQ4F du Conseil québécois des espèces exotiques envahissantes.
Alors on oublie la bouture en cadeau de la renouée du Japon, n’est-ce pas??
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