La brigadière de Labelle conserve son poste
Labelle a jugé bon de revenir sur son intention d’abolir le poste de la brigadière Jacinthe Bilodeau à la fin de l’année scolaire en cours.
Labelle a jugé bon de revenir sur son intention d’abolir le poste de la brigadière Jacinthe Bilodeau à la fin de l’année scolaire en cours.
Quand le 29 mars dernier la brigadière reçoit une lettre de la municipalité lui indiquant que l’on avait l’intention d’abolir son poste, un désaccord généralisé se forme auprès des citoyens. Une pétition est alors distribuée dans les commerces et par la suite, après quelques semaines et 547 signataires, elle est déposée à la séance du conseil du 18 avril.
Le 11 mai, Labelle revise son intention et prévient Jacinthe Bilodeau par courrier qu’elle gardera son poste. Un extrait.
«Suite à l’opposition de plusieurs citoyens et la présentation de divers arguments en faveur du maintien de ce poste, le conseil a décidé de suspendre la mesure qui vous avait été notifiée. Ainsi, votre poste ne sera pas aboli à la date mentionnée dans la lettre du 29 mars.» La lettre est signée par la directrice générale Claire Coulombe.
Après mûre réflexion
Jacinthe Bilodeau a besoin de ce poste pour joindre les deux bouts et elle n’a pas honte de le dire. C’est un petit emploi qui coûte environ 10 000$ annuellement aux contribuables, confiait le maire Gilbert Brassard à L’Information du Nord il y a quelques semaines. Il précisait que ce geste de remplacer la brigadière par un panneau d’arrêt obligatoire ne relevait pas d’une simple question d’économie.
À la séance du conseil d’avril, une trentaine de personnes se donne rendez-vous pour faire prévaloir leur point de vue au conseil et au maire.
Le lendemain, le maire confie au journal?: «Je n’avais pas inscrit ce point à l’ordre du jour afin d’écouter les personnes présentes». L’élu a précisé à l’assistance que le conseil allait se pencher de nouveau sur le sujet et qu’il reviendrait avec une réponse définitive au plus tard le 15 mai. Chose faite avec cette annonce de maintenir le poste de la brigadière.
Fidèle à son poste depuis très longtemps, Jacinthe Boileau disait au journal en avril dernier?: «les enfants ont besoin de moi» pour traverser le boulevard du Curé-Labelle, à l’intersection des rues Boivin et Bélanger.
La brigadière a par ailleurs salué la décision de la municipalité et remercie les commerces qui ont pris le temps d’expliquer à leur clientèle le but premier de la pétition.
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