Actualités

Simon Trudeau quitte son poste de directeur à la SDRK

Publié le 22 mars 2017 par In Médias

Le directeur général de la Société de développement du réservoir Kiamika, Simon Trudeau, a annoncé le 21 mars au conseil administratif qu’il quittait son poste pour un nouveau défi dans la région de Montebello. Sa décision date de quelques semaines déjà.

«Je ne voulais pas en glisser un mot à la rencontre d’information de lundi [20 mars], car je voulais présenté le bilan du parc régional Kiamika» affirme celui qui est à la permanence du parc depuis le jour un en 2012. La rencontre devant près de 65 personnes s’avère être un testament sur les réalisations de celui qui est aussi à la création du parc du Poisson blanc. «Ce n’était pas un enjeu relié à la raison pour laquelle je quitte la société. Je ne voulais pas que les gens mélangent les choses, posent des questions à ce sujet. Certains de mes supérieurs étaient au courant depuis quelques jours déjà.»

Parmi ceux-ci, la présidente du conseil administratif de la SDRK et mairesse de Rivière-Rouge, Déborah Bélanger, elle qui peine à le voir partir, celui qui a posé les bases solides du parc régional. Elle ne cache pas que c’est un chasseur de têtes, et pas le premier dit-elle, qui est venu le chercher.

«Je savais qu’il nous quittait, mais ça devait passer au conseil. Il a fait énormément pour la société. Qu’on pense à tout ce qu’il a mis en place, comme la Cooptimal et le travail avec les patrouilleurs. Par contre, on sait que c’est difficile ce travail, car on n’a pas la gestion du territoire, mais à part ça, il a formé une belle équipe de travail.» Équipe qui d’ailleurs restera après le départ de M. Trudeau.

Je ne veux pas que les gens pensent que je pars parce qu’il y a certains projets qui sont remis en question.

Simon Trudeau

Le conseil planchera bientôt, avant le départ du directeur général, sur les tâches à accomplir à l’été 2017.

Québec dans sa décision?

Simon Trudeau est heureux de son passage et ce qu’il a accompli à la société depuis son arrivée, mais les irritants auprès du gouvernement du Québec pèsent dans la balance décisionnelle.

«La raison pour laquelle je pars est que le plan initial de ce parc est difficile à mettre en œuvre dans les conditions que le gouvernement nous donne actuellement.»

Simon Trudeau relèvera de nouveaux défis dans la région de Montebello pour la firme Kenauk Nature, une entreprise dans une réserve faunique de plus de 60 lacs sur un territoire de 65 000 acres et 259 km carrés.

«Je n’ai que de bons mots de mon passage au Kiamika», chante le directeur général Simon Trudeau en guise conclusion.

Post Views: 547