«La plupart de nos lacs sont en bonne condition»
Près de 40 personnes se sont réunies au café Mi-Suisse Mi-Sucré le 17 janvier dernier pour la deuxième soirée environnementale organisée par l’Association de Protection de l’Environnement des Hautes-Laurentides (APEHL). Texte d'Alexandre Dubé - Le Courant
La thématique de la soirée portant sur l’état des cours d’eau des Hautes-Laurentides, le conférencier Pierre-Étienne Drolet, biologiste au comité du bassin versant de la rivière du lièvre (COBALI), a présenté un bilan positif de la santé de nos rivières, ruisseaux et lacs.
Créé le 27 novembre 2003, le COBALI a pour mission «la protection, l’amélioration et la mise en valeur de la ressource eau du bassin versant de la rivière du Lièvre, du bassin versant de la rivière Blanche et du bassin versant du ruisseau Pagé». L’organisme doit également «élaborer un Plan directeur de l’eau qui comprend un portrait diagnostic et un plan d’action».
Pour ce faire, le COBALI, en partenariat avec les nombreux bénévoles des associations de lacs, prélève régulièrement des échantillons d’eau des rivières, ruisseaux et lacs de l’ensemble de son territoire qui sont ensuite analysés en laboratoire afin de déterminer la qualité de l’eau.
Un bilan positif
De Buckingham à Mont-Laurier, la rivière du Lièvre présente de «très bons» résultats «plutôt stables» entre 2001 et 2016 alors que l’indice de qualité bactériologique et physico-chimique (IQBP6) oscille entre 85 et 92 sur une échelle où 100 représente la perfection.
Pour ce qui est des lacs, le biologiste a rappelé qu’ils ont «une naissance et une mort» puisque «l’ensemble des cours d’eau qui se jettent dans le lac vont apporter naturellement toutes sortes de débris – de la terre, des feuilles mortes, des morceaux de bois – ce qui va faire un cocktail qui va enrichir progressivement le lac en éléments nutritifs et qui va combler le fond du lac». M. Drolet confirme cependant qu’«on n’a pas beaucoup de lacs qui sont très dégradés à l’exception du Lac Ouellet à Ferme-Neuve qui est considéré eutrophe», c’est-à-dire que ce lac est riche en nutriment et donc qu’il est «en fin de vie».
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