Les Voix du Méandre étonnent
Le concert célébration du CD Les Voix du Méandre chantent Noël 2016 est en quelque sorte l’aboutissement d’un projet admirable pour l’école du Méandre.
Plus de place à stationner dans les alentours de l’école pour le concert au gymnase des élèves de la prématernelle au secondaire 3 en passant par les enseignantes. Les ensembles de guitares et les élèves percussionnistes ont fait vibrer la grande salle où le répertoire se composait des plages du CD (10$ et vendu au secrétariat de l’école).
Travail ardu pour Charles Bilodeau, l’homme derrière le projet. «Il y a le travail de choisir un répertoire approprié pour eux et de le faire d’une façon festive, car nous ne sommes pas dans une église» précise celui qui dirigeait aussi les élèves devant la scène ainsi que la très jeune équipe de techniciens. «Je voulais un répertoire varié et un à la hauteur de leur capacité, qu’ils seront capables d’interpréter.»
L’enseignant ne cache pas non plus la somme de travail déployée pour tout coordonner musicalement. «Pas évident?!» Surtout que le temps pour arriver à la date de l’enregistrement de l’album fut relativement court.
Un studio dans l’école
«J’ai commencé deux semaines avant l’Halloween. J’aurai dû faire ça au début d’octobre» avoue-t-il. «Mais on prend les élèves où ils sont, car ce n’est pas facile de repartir au début de l’année. Aujourd’hui, ils sont meilleurs que quand j’ai débuté l’enregistrement du CD.» Pour lui, c’est pédagogiquement un gros plus.
Même son de cloche pour le directeur François Bilodeau (aucun lien familial): «Toute la volonté, la création des élèves et de Charles… Sans eux, pas de CD. Un très beau projet, une première au Méandre.»
L’enregistrement s’est effectué à l’école dans un studio fait sur mesure. «On est bien équipé avec Apple et Pro Tools, une commandite de la Fondation du Méandre.» C’est d’ailleurs elle qui a commandité le projet qui fera date.
Charles Bilodeau croit bien que la Culture est un outil d’apprentissage important. Et l’enregistrement est un exemple. C’était difficile pour les jeunes d’être devant le micro?
«Ils me demandaient si c’était normal que leurs mains tremblassent?! J’ai vu aussi la persévérance, on en parle beaucoup: “Je peux recommencer mon bout, M. Bilodeau?” me disaient-ils. Je crois que j’ai gagné mon pari.»
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