Pleins d’idées pour repenser le parc linéaire
Ce sont 25 personnes qui ont soumis des idées au groupe organisateur pour une revue du paysage qui meuble le parc linéaire entre le pont de La Macaza jusqu’à Nominingue. Le maire Georges Décarie et des conseillers municipaux participaient d’ailleurs à l’échange via trois activités.
En septembre et octobre, quatre étudiants, futurs architectes paysagistes de l’Université de Montréal, ont parcouru en vélo, aller et retour, le segment de 32 kilomètres pour récolter des informations, dont des photos prises par intervalle de 30 secondes avec une caméra de type GoPro. Elles étaient ensuite analysées pour comprendre comment le paysage se succédait, quelles étaient les caractéristiques, comment la piste et le village interagissaient, etc.
«Les étudiants ont fait ce que l’on appelle un diagnostic paysager. Ce sont des architectes paysagistes» décrit Louis-Philippe Rousselle-Brosseau, chargé de formation pratique.
L’exercice permet d’avoir des connaissances expertes, mais il manquait le savoir des citoyens et des acteurs du milieu, de là l’activité tenue le 1er novembre.
«Les étudiants sont en train de compiler tout ça et croiser leurs données avec celles amassées lors des activités.» Le résultat permettra de créer des projets d’aménagements pour repenser surtout l’appropriation citoyenne du parc linéaire.
Des documents pleins d’idées
Les trois activités publiques ont permis de prendre le pouls des participants sur leurs lieux préférés du parc et de savoir comment des projets pourraient être élaborés à certains endroits précis (comme mettre une arche ici, mettre de l’affichage là pour indiquer les services à proximité, une application mobile dédiée au parc, etc.).
Le document final sera remis à la MRC d’Antoine-Labelle, aux municipalités, la Corporation du parc linéaire ainsi qu’à l’organisme COLAB.
«On a une présentation devant jury, nous sommes dans un cadre académique, il ne faut pas oublier, dans la semaine du 12 décembre. Au début de la présentation, les étudiants vont remettre les documents. Par la suite, ils expliqueront le projet qu’ils ont imaginé» partage M. Rousselle-Brosseau.
Il faut espérer que les projets soulèvent de l’intérêt, que ce soit pour la population comme pour gratifier le travail des étudiants.
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