Un promoteur détruit la berge d’un lac sur près de 250 mètres
Situation dramatique à Nominingue: des machineries lourdes ont détruit jusqu’à 300 mètres de rive du lac Laflèche le 7 octobre dernier. Un terrain nouvellement acheté par un promoteur de la région de Terrebonne est à la source de cette bourbe environnementale. La présence du ministère de la Faune et la Sûreté du Québec ont été requises afin que cessent les travaux.
Tout commence quand un citoyen téléphone à l’urbanisme pour faire part de son observation des travaux.
«Notre directeur de l’urbanisme Richard Lasnier est allé sur place et s’est fait virer de bord par ceux qui travaillait sur les machines, même s’il avait tous les droits d’être là» raconte le directeur général de la Municipalité François St-Amour. «Je suis retourné avec lui pour constater les dommages, mais comme les opérateurs de machines ne voulaient pas arrêter de travailler, on a fait venir la Sûreté du Québec et la Faune qui se sont occupées d’arrêter les travaux.»
Le directeur renforce en disant qu’à son arrivée il y avait une pelle mécanique et un tracteur muni d’une «chipper», qui fait des copeaux de bois. Il n’y avait pas de machine dans le lac, mais des chenilles qui ont passé sur le bord, affirmatif. «On voit très bien sur le 200-300 mètres que tout a été pris sur le bord de l’eau. Il n’a plus rien, la végétation a disparu.»
Le promoteur n’était pas sur place lors de l’incident, mais des véhicules de Terrebonne étaient visibles.
Aucun permis de travaux
La Faune a mesuré l’ampleur des dommages pour donner suite rapidement aux gestes perpétrés.
«De notre côté, tout ce qui est possible d’émettre comme constats et amendes sera fait. C’est certain qu’aucun permis de construction ou démolition ne sera délivré tant que l’on ne saura pas ce qu’il veut faire exactement.»
Il faut dire que le promoteur n’a jamais acheté de permis auprès de la Municipalité.
«Pourtant, quand on pianote son nom sur le clavier, on voit qu’il est impliqué dans des projets comme la vente et des travaux sur des terrains. Il sait c’est quoi avoir des permis» de poursuivre M. St-Amour.
Le promoteur n’a toujours pas parlé à L’Information du Nord à la tombée du journal et la Faune n’était pas en mesure à ce moment d’en dire plus sur le sujet.
«C’est triste de voir des gens qui connaissent les obligations par rapport au développement de leur projet», a confié le maire au lendemain de l’incident. «Il y aura des conséquences c’est clair et elles seront à la mesure de ce qui a été fait.»
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