Une œuvre magistrale que celle d’André Larose
La bibliothèque du secteur Sainte-Véronique tenait un vernissage d’une exposition importante de photos de personnalités d’André Larose, portraitiste célèbre.
L’homme qui est venu s’installer à Sainte-Véronique en 1995 et qui est décédé le 26 septembre 2012 a marqué sa génération et c’est par sa femme Colette Garon-Larose qu’il survit.
Ce n’est pas la première fois que ces œuvres sont exposées dans la région immédiate. Selon Mme Larose, Denis Viger a monté un événement au Club de golf de Nominingue en 2002. «Il y a eu des gens de partout: de l’Ontario et du bas du fleuve, entre autres.»
Quand le départ d’un être cher est récent, fouiller dans les choses qui lui appartenaient est souvent difficile. Ce fut le cas pour Mme Larose.
«Très difficile. Lorsque France Mercure de la bibliothèque m’a parlé de ça, je lui ai dit: “Tu viendras voir les photos, tu choisiras, parce que moi, je ne suis pas en santé pour ça.” J’ai sorti des photos et elle a fait un choix.»
Et quel choix à faire parmi le bagage d’un homme dont la carrière s’étend sur plusieurs décennies!
«On n’a pas tout sorti, car il y en avait beaucoup trop. C’est incroyable.»
Une pléiade de portraits
Sur les murs, pour un soir seulement, les visiteurs ont admiré les dizaines de photos des Charles Aznavour, le légendaire jazzman Sidnet Béchet, le grand poète québécois Alain Grandbois, le barde national Félix Leclerc, Pierre-Eliott Trudeau, Jean Béliveau, Jean Rostand, Eleanor Roosevelt, et plus encore.
Parfois, les photos ont été prises lors de passage en Europe ou aux États-Unis, mais plus souvent, dans son studio sur la rue Saint-Denis à Montréal.
À l’égal de Karsh, le portraitiste Larose est un grand de la culture québécoise tellement nombreux sont les portraits qui servent encore à illustrer les textes de personnalités.
«Oui, mais moi ce que j’aime le plus dans toutes ses photos, ce sont les reportages en Afrique» souffle Mme Larose. D’ailleurs quelques photos de ce safari-photo ornaient les murs.
Regrettable que cette exposition ne fut que le plaisir d’un soir.
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