La RIDR entre dans le marché du carbone
La Régie intermunicipale des déchets de la Rouge (RIDR) et Gaz Métro sont parvenus a une entente d’une durée de cinq ans (renouvelable) qui permettra à la dernière d’acheter tous les crédits compensatoires générés par la RIDR.
Les crédits compensatoires découlent de l’élimination des biogaz du site d’enfouissement technique du secteur Marchand à Rivière-Rouge. En 2009, la RIDR amorçait ce projet de récupération des biogaz et elle réduira ses émissions de gaz de près de 94 000 tonnes, l’équivalent annuel du retrait sur la route de 3 500 véhicules.
«En 2014, suite à la fin du programme biogaz, le conseil de la régie s’est mis à la recherche d’une autre alternative pour la vente de crédits», raconte Gilbert Brassard, président de la RIDR. C’est alors que Gaz Métro entre dans le paysage. Aujourd’hui avec cette entente, Gaz Métro peut couvrir une partie de ses émissions de GES et celle de ses clients.
«Dans le cadre de la lutte à la réduction des GES, Gaz Métro tente d’abord de réduire sa propre empreinte environnementale et incite ses clients à réduire leur consommation par ses programmes d’efficacité énergétique. Par la suite, les émissions de GES résiduelles doivent être compensées de différentes façons, notamment par des crédits compensatoires» de dire Vincent Pouliot, chef de service, marché du carbone et efficacité énergétique, Gaz Métro.
Soulignons les efforts constants de la firme WSP qui voit à la conception, la construction, l’opération et le suivi des équipements en place. Pour elle, Jean Bernier était à la conférence de presse tenue le 22 septembre sur le site même de la RIDR.
Un projet rentable à long terme
La RIDR ajouterait plus de puits de captage sur son périmètre au cours des cinq prochaines années. Elle veut quadrupler ses volumes de biogaz captés tout en recouvrant de trois espaces d’enfouissement.
À quand le seuil de rentabilité à la RIDR?
«C’est du petit argent, mais l’effort environnemental, c’est surtout ça que l’on met en façade […]», explique Marc Forget, le directeur général de la RIDR. La machinerie et les frais de gestions sont importants dans les premières années.
Le PGMR
Marc Forget a aussi souligné hors conférence l’entente des trois MRC (Pays-d’en-Haut, Laurentides et Antoine-Labelle) au PGMR.
«Ça fait plus d’un an que l’on travaille, car le PGMR était à échéance. Le gouvernement a émis des lignes directrices et les MRC nous ont mandatés pour rédiger le PGMR.»
Selon M. Forget, au Québec peu de projets de la sorte se sont réalisés avec trois MRC aux réalités différentes, aux habitudes différentes dans la gestion des matières résiduelles.
On y retrouve dans la rédaction, entre autres, le souhait d’optimiser les transports qui accaparent 70% du budget de fonctionnement.
Le PGMR a été reçu et bien accueilli par Recycle Québec à l’automne dernier et Québec se garde une réserve pour donner son aval «dans 120 jours».
Ce sont 35 municipalités membres de la RIDR qui acheminent leurs déchets vers le site d’enfouissement. La régie veut une réduction maximale des matières enfouies selon la capacité de payer de ses clients des MRC.
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