Pêcheurs, compléter le feuillet de pêche s’il-vous plait?!
Depuis peu, la Municipalité de Nominingue, dans les Hautes-Laurentides, demande aux pêcheurs sur son territoire de bien remplir le feuillet de pêche qui permet de suivre la santé des plans d’eau.
La question se pose d’emblée?: est-ce qu’il y a une problématique sérieuse?? Pas du tout, selon le maire Georges Décarie.
« C’est très important pour nous de suivre nos lacs le plus près possible, s’assurer qu’ils sont en bonne santé et, s’il y a des interventions à faire, s’assurer de savoir le faire. »
Comme exemple, le maire fait allusion aux plantes envahissantes. Pour les poissons, le sujet de la conversation et du feuillet de pêche, Nominingue veut savoir ce que l’on tire des eaux douces.
« On veut savoir ce qui s’y prend, ce qui se laisse dans les lacs, question de faire un suivi. Tout le monde nous dit qu’il ne retrouve plus la quantité et la qualité de poissons qu’il y avait auparavant. Alors, on veut s’assurer et vérifier exactement ce qui se passe. »
Ce sont pour ses raisons que les amateurs de pêche sont donc invités à remplir le feuillet disponible à certains endroits, dont le débarcadère et l’hôtel de ville.
De plus, pour les remercier de collaborer a? cette collecte de donne?es, ils sont éligibles à un tirage a? la fin de la saison de pe?che. Le grand prix: une veste de flottaison gonflable de marque Mustang.
Aucune espèce en péril
Sur le feuillet, on peut lire les instructions?: « Veuillez inscrire le nombre de poissons capturés au total et le nombre conservé par espèce ainsi que le nom du plan d’eau et le nombre de jours de pêche (important!) »
Parmi les espèces présentées près des espaces, à remplir selon la prise, soulignons le brochet, le maskinongé, la ouananiche, l’omble de fontaine (truite mouchetée), le touladi (truite grise), le corégone (poisson blanc), le doré, la perchaude et l’achigan.
Le maire est formel, cette liste d’espèces ne veut pas dire qu’elles sont en péril.
« C’est simple, on veut le portrait le plus fidèle possible de ce qui se passe dans les lacs.
Alors, quelque chose de scientifique à cette démarche??
« C’est sûr que l’on travaille avec une personne au ministère de la Faune, Louise Nadon. Il y a aussi une association de chasse et pêche qui tient à la santé du lac et à l’ensemencement, quoique l’on ne parle pas de ça encore. Mais c’est très demandé. Et c’est beaucoup de sous. »
Les résultats de cette enquête maison seront connus à l’automne prochain, dit le maire en guise de conclusion.
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