Écologique la sonde météorologique d’Environnement Canada?
Toute une surprise pour un citoyen de Nominingue, Claude Dazé, quand une sonde météorologique est tombée sur le Petit lac Nominingue le 30 mars au soir, à près de cinq mètres de lui. Ce qu’il y a de plus choquant pour l’homme, c’est l’aspect écologique doutable de la sonde et l’insouciance qu’il a cru comprendre d’Environnement Canada.
« J’étais à l’extérieur avec mon chien à faire un feu quand j’ai entendu un bruit, comme une carabine de calibre 22, une petite BB. J’étais dos au lac gelé. Je me suis retourné et j’ai aperçu les deux morceaux sur la glace. Je suis allé les récupérer. »
À sa grande surprise, l’appareil portait une étiquette d’Environnement Canada. Il se demande alors pourquoi un tel objet est écologique avec ses six batteries Panasonic, non biodégradables, encastrées dans du styrofoam [polystyrène] dans un boitier plastique, le tout surmonté de tiges de métal. «Rien d’écologique il me semble», lance le Nomininguois.
Écologique??
Le lendemain, M. Dazé prend le téléphone pour joindre Environnement Canada. Encore une surprise quand un homme lui annonce qu’il s’agit effectivement d’une sonde météorologique et « qu’il y en a trois qui partent dans le ciel tous les jours. Je suis étonné d’apprendre cela et je me dis : elles tombent où les autres?? À plus ou moins 365 par année, on arrive à plus de 1000 sondes envoyées dans l’air. Ça fait donc plus de 6 000 piles qui se retrouvent dans la nature à polluer puisque l’homme m’a dit qu’Environnement Canada ne les récupère pas. »
Et l’on ne parle que de la station de Maniwaki d’où est partie la sonde en question. À la grandeur du Québec, peut-on facilement avancer le chiffre de 24 000 piles qui se perdent dans la nature, dans les cours d’eau?? La tombée du journal empêche d’obtenir un éclaircissement d’Environnement Canada.
Bref, l’opinion écologique de M. Dazé est rudement sablée à la suite de cet événement. « C’est très décevant. On me demande de jeter le tout à la poubelle. Nous autres les citoyens, on doit faire attention, récupérer au maximum, être écologique, et le gouvernement ne montre pas l’exemple. »
Enfin, avant de joindre L’Information du Nord, il se rend à l’hôtel de ville de Nominingue. Après une observation de la sonde, M. Dazé explique que la municipalité est en diapason avec lui, que c’est dommageable pour la nature et que c’est aussi dangereux si l’objet tombe sur quelqu’un ou une automobile en marche, mais elle ne peut faire grand-chose. « À la blague, ils m’ont dit de prendre un billet de loto. Ce que j’ai fait. »
L’histoire ne dit pas s’il a gagné le gros lot, mais chose certaine, l’argent ne tombe pas du ciel.
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