La Macaza : impasse au pont du ruisseau Chaud
La Macaza demande au ministère des Transports du Québec (MTQ) de prioriser les travaux de mise à niveaux sur un petit pont de son territoire. Pourquoi? ? Aucun véhicule de 5 tonnes et plus ne peut y circuler. Résultat ?? Ils doivent faire un long détour. Des frais et une perte de temps considérable.
Quand le ministère annonçait le 22 décembre qu’il imposait une restriction sévère aux limites de charges sur le pont enjambant le ruisseau Chaud, le pont Peiffer construit en 1973, la curiosité de L’Information du Nord a été piqué: de 54 tonnes à 5 tonnes, il y a de quoi.
Les ingénieurs du ministère se voyaient dans l’obligation d’agir promptement pour sécuriser la structure. Le pont était jusqu’à tout récemment limité à 26 tonnes pour un camion porteur, à 42 tonnes pour un camion semi-remorque et à 54 tonnes pour un train routier.
La mairesse de la municipalité, Céline Beauregard, trouve que l’annonce, qu’elle a reçu quelques jours avant la publication du communiqué, est tombé vite. «C’est assez “à la dernière” minute quand il nous a appris la nouvelle. On est resté vraiment surpris. On l’a avisé du danger, de la sécurité» confiait l’élue lors d’une conversation téléphonique. «C’est dangereux pour la circulation de nos pompiers. S’il y a un feu, faire le tour du lac Chaud c’est un peu plus de 20 kilomètres.»
Remplacement? Patience
Il en va aussi pour la déneigeuse. Un propriétaire de camion à ordures a confié à la mairesse que vide, son véhicule balance entre 7 et 8 tonnes. L’urgence d’agir est au rendez-vous et La Macaza a fait parvenir une requête demandant qu’une priorité soit accordée pour la réfection de la structure. «Nous avons demandé au député Sylvain Pagé de faire quelque chose dans ce dossier» ajoute la mairesse.
Pour Isabelle Gagné, porte-parole du MTQ à la Direction des Laurentides-Lanaudière, les travaux de réfection ou de remplacement ne sont pas sur la table en ce moment. « On est en train de regarder les interventions qui sont possibles pour cette structure, d’ici à une éventuelle reconstruction. » Le ministère se dit conscient des impacts que cela occasionne, mais n’est pas en mesure présentement d’établir un calendrier de travaux. « Quand c’est pour une question de sécurité, on prend les actions nécessaires comme on l’a fait dans ce cas-ci. »
Un couple se promenant sur le chemin près du pont ne réalisait pas les conséquences. Il désire resté anonyme, ne désirant pas devenir la cible, «l’entre-deux» avec le gouvernement et la Municipalité. «J’espère que le MTQ va réagir vite, car si le feu prend chez nous c’est impossible que notre maison soit sauvé» lancait l’homme âgé dans la cinquantaine.
L’Information du Nord a fait le trajet de détour, de la caserne de pompier au pont (19.5 kilomètres) sur le chemin très sinueux et d’innombrables côtes en 30 minutes.
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