Janvier à mars
Les grands titres qui ont retenu l’attention de janvier à mars sont les premiers de cette grande rétrospective de l'année 2015.
Christian Paquette condamné pour fraude
L’ex-directeur général du Festival de la Rouge, Christian Paquette, reçoit sa sentence le 7 janvier après sa comparution au palais de Justice de Montréal: dix mois de prison fermes et huit mois avec sursis en plus de devoir remettre à l’organisation du festival, la somme de 36? 000 $.
« Même si nous ne verrons jamais cette somme, le fait que le juge oblige Christian Paquette à rembourser la somme après sa sentence est exemplaire. Il nous semble clair qu’il lançait un message aux fraudeurs. On ne verra pas la couleur de cet argent, mais, de façon symbolique, c’est extraordinaire », confiait la présidente du Festival, Sylvie Constantin, à L’Information du Nord.
En mai 2014, M. Paquette avait plaidé coupable à trois des cinq chefs d’accusations qui pesaient contre lui, dont celui de fraude dépassant 5?000 $. Soulignons que la somme que doit rembourser le fraudeur n’est pas celle demandée de prime abord le 16 janvier 2011 (plus de 100 000 $) alors que l’organisation du Festival de la Rouge n’avait plus le choix que de porter plainte au criminel envers son ex-directeur général qui a d’ailleurs disparu dans la région métropolitaine avant d’être arrêté à Victoriaville le 13 avril suivant.
Inauguration à Labelle
C’est le 23 janvier et le grand jour est enfin arrivé alors que la municipalité de Labelle inaugure son centre communautaire. Le 11 février 2013, le député de Labelle Sylvain Pagé annonçait l’aide financière de son gouvernement d’un montant pouvant atteindre 834 ?458,96 $. Labelle évaluait alors le coût des travaux à plus de 1,6 M$ pour cette bâtisse qui n’a pas eu de rénovations majeures depuis un peu plus de 40 ans. Dès qu’il a pris le microphone devant près de 100 personnes, le maire Gilbert Brassard a mis en relief l’apport de l’ex-directrice des loisirs, Ève Pichette-Dufresne, qui avança le projet de rénovation alors qu’il était en début de mandat. Près de dix ans plus tard, le centre ouvrait ses portes.
Serge Morin n’est plus
Depuis plus d’un an, M. Morin souffrait d’insuffisance respiratoire.
Il était à l’hôpital de Rivière-Rouge depuis le 1er février. Sa terrible maladie l’a emporté dans la nuit du 4 janvier. Il avait 71 ans.
Outre son implication auprès de l’Action bénévole de la Rouge (ABR), il était connu pour un être qui n’avait pas peur de ses opinions, qui ne reculait pas pour arriver à son but, surtout pour aider son prochain. Son passage à l’ABR pendant 13 ans cimente son implication bénévole. « Parmi les 13 plus belles années de ma vie. Il n’y avait rien à l’ABR quand je suis arrivé. J’ai tout mis en branle pour que l’on puisse faire les rénovations du bâtiment, remplacer le vieux camion qui était dangereux, puis fait de nombreuses campagnes pour remplir le magasin, etc. ».
À la préparation d’une série de questions sur son bénévolat, le journal avait terminé avec une question sur sa santé. « Je vais bien. J’ai eu des périodes très difficiles au point de croire que j’allais y passer. Mon problème, c’est que je manque d’oxygène… et personne ne fonctionne sans oxygène ». Les funérailles de Serge Morin ont été chantées le 10 février 2015.
Le 18 mars, le CSSS d’Antoine-Labelle dévoilait la nouvelle appellation de l’auditorium du centre de Rivière-Rouge. Elle porte le nom Serge-Morin. Le regretté a cumulé une quinzaine d’années auprès de conseils d’administration des établissements que l’on retrouve aujourd’hui regroupés en tant que CSSS d’Antoine-Labelle. M. Morin a d’ailleurs siégé au conseil d’administration de l’organisme depuis 2007 et a été élu président en 2014-2014. Il a été nommé par l’Agence de la santé et des services sociaux des Laurentides. Il a également siégé à une vingtaine d’autres conseils d’administration.
Dans la communauté de la Rouge et au-delà, son implication bénévole ne connaissait pas le répit, comme au sein de l’Action bénévole de la Rouge. Tout le monde s’entend pour dire qu’il a souvent travaillé dans l’ombre, humblement. Dire qu’il a contribué au développement de la communauté serait peu dire et son départ le 4 février 2015 a marqué la population de la région.
C’est donc un acte pour le moins significatif que posait la direction du CSSS devant la famille éplorée.
Politique familiale et MADA
La majorité des actions prévues dans le plan d’action de la politique familiale et démarche municipalité amie des aînés ont été réalisées dans les douze premiers mois. C’est le constat du comité de suivi à la suite du dépôt de son premier bilan. Le plan d’action étant sur trois ans, le comité est satisfait de la première année principalement grâce à l’implication de tous les acteurs.
La sécurité des aînés est une priorité et les partenaires sont proactifs sur ce plan. Autre point qui se détache du bilan, les activités pour les aînés. Soutenant et facilitant la création d’activités communautaires et intergénérationnelles, le Carrefour Jeunesse Desjardins et l’école du Méandre ont organisé des activités pour la Saint-Valentin. «La planification d’un volet pour les aînés, les familles et les jeunes dans les activités offertes sur notre territoire est une préoccupation partagée. L’Université du troisième âge, le Club de L’Âge d’or Entr’Ainés et le Club de l’Âge d’or L’Harmonie organisent de nombreuses activités pour les aînés et sont actifs lors d’évènements organisés par la Ville», ajoute Sophie La Beaume, alors directrice Culture – évènement et vie communautaire. La Ville continue de supporter de nombreux organismes malgré un contexte budgétaire difficile. Elle poursuivra son soutien pour l’implantation d’une école secondaire et son appui auprès du CSSS dans le recrutement des spécialistes.
La canalisation gèle
Les Services des travaux publics de nombreuses municipalités de la Rouge, dont Rivière-Rouge, étaient sollicités alors que les conduites gelées privaient d’eau de nombreux citoyens. Entre-temps, loin des situations dramatiques de Québec, Montréal ou Rouyn-Noranda, la Ville demandait à ses citoyens, comme mesure préventive jusqu’au 15 avril, de laisser couler un mince filet d’eau (de la grosseur d’une paille) des robinets comme c’était le cas à Rouyn-Noranda.
Le CSSS, centre de Rivière-Rouge, qui possède son propre réseau d’aqueduc, n’a pas connu d’épisode de gel cette saison, contrairement aux municipalités de Labelle et La Macaza. Pour Lac-Saguay, tout va bien, mais Nominingue a dû dégeler un conduit à l’église.
« Ce qui se passe souvent, c’est qu’il n’y a pas assez de consommation d’eau », expliquait le directeur du Service des travaux publics à Rivière-Rouge, Michel Robidoux. « Parfois, les gens quittent leur résidence pour quelques jours et cela occasionne le gel. » La qualité de la tuyauterie n’est pas un facteur du gel. Il fait froid, point final. « Mais notre conduite principale ne gèle pas, car il y a une bonne circulation. »
Le grand canyon de Rivière-Rouge
L’épisode de pluie violente et la rapidité du dégel dû à une température clémente ont mené à l’affaissement du chemin Mullen dans la nuit du 14 avril 2015. L’événement s’est produit à l’intersection du parc linéaire et la 321 Nord (Chemin Mullen). L’affaissement est d’une longueur de près de 200 mètres, en pente, et freinait sa progression aux abords du pont qui enjambe la rivière Nominingue. Un important coulis de terre se déversait dans la rivière du même nom, par conséquent, dans la Rouge, à un jet de pierre du pont.
Rivière-Rouge et le ministère des Transports du Québec (MTQ) étaient sur les lieux tôt au matin pour dresser un périmètre de sécurité à l’aide de cônes orange. La route 321 Nord, étant numérotée, est la propriété de Québec.
Le MTQ a dépêché une autre équipe quelques heures plus tard pour évaluer la situation.
Amende salée dure à digérer
L’entreprise gatinoise Terrapro Construction dû s’acquitter d’une amende totalisant 245 000 $ pour des dommages importants dans une frayère du ruisseau Jourdain dans le secteur Sainte-Véronique. L’incident remonte au 9 octobre 2008 lors de travaux effectués sur un ponceau. L’entrepreneur a été reconnu coupable le 3 mars dernier au palais de justice de Mont-Laurier pour avoir perturbé, détérioré et détruit l’habitat du doré jaune et la ouananiche. Ce cumul de conséquences graves a poussé le juge Jean-Georges Laliberté à prendre sa décision. Le magistrat a aussi pris en considération la répercussion des travaux sur l’économie locale, dont la pêche sportive pratiquée sur les lacs Tibériade et Nominingue.
L’entreprise a été condamnée à verser une amende de 100 000 $ en vertu de la Loi sur les pêches. La Cour du Québec a aussi rendu une ordonnance obligeant l’entreprise à verser une compensation additionnelle de 144 200 $ à la Fondation de la faune du Québec pour les dommages causés à la frayère.
C’est à la suite d’informations provenant de citoyens que les agents du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) du secteur ont exigé la fermeture des travaux le 14 octobre 2008. À la vue de l’ampleur des dommages qui s’étendaient jusqu’au lac Nominingue, à 5 km de l’accident, le ministère et des partenaires ont procédé à la restauration immédiate des frayères et au réensemencement afin d’assurer la survie des populations de poissons dans lesdits plans d’eau.
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