Négociations stagnantes depuis des mois
Rivière-Rouge soutient avoir fait ses devoirs
Rivière-Rouge a sorti ses calculatrices et fait des comparatifs avec certaines villes et municipalités avoisinantes, dit-elle, dans un communiqué du 18 mars. Le but est d'offrir un portrait plus juste de la dernière offre patronale afin d’éclairer le débat en cours.

« Nos données démontrent que les conditions salariales proposées pour 2024 s’alignent avec celles des municipalités comparables et reflètent un effort significatif pour atteindre un équilibre entre équité et responsabilité financière », indique la directrice générale de la ville, Martine Vézina. « Il est temps de mettre les pendules à l’heure concernant le niveau des salaires à Rivière-Rouge! Les chiffres indiquent que nous sommes très comparables à La Conception, La Macaza, Nominingue, La Minerve et Labelle avec notre proposition de rattrapage de 11% pour 2024 ».
Sur la table
Madame Vézina, avance deux exemples en lien avec les salaires.
« Pour les deux classes d’emploi comportant le plus grand nombre d’employés, soit celle incluant les postes de chauffeur-opérateur-journalier et celle incluant entre autres les postes d’adjointe administrative ainsi que les postes de chauffeur-opérateur-journalier-spécialisé, nous proposons, pour la même année, des taux horaires maximaux respectifs de 30,05 $ et 32,08 $ ».
Ces salaires sont au-dessus de la moyenne des salaires offerts pour les mêmes types d’emploi dans les municipalités citées plus haut. Rivière-Rouge soutient que depuis le début des négociations avec le conseiller syndical Stéphane Paré, du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), que la seule concession salariale avancée par eux a été de baisser de 34 % d’augmentation sur 5 ans à 31 %. Selon Mme Vézina, Rivière-Rouge a aussi avancé de nombreuses contrepropositions jusqu’à presque doubler son offre globale sur les propositions salariales, passant de 13 % sur 6 ans à 22 % sur 5 ans.
« Nous sommes toujours dans l’attente d’une concession sur l’enjeu monétaire de la part du SCFP », conclut la directrice générale Martine Vézina.
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