L’Ascension retient les services d’un avocat pour le dossier de l’urgence de l’hôpital
La Municipalité de L’Ascension participe activement au dossier de la fermeture de nuit de l’urgence de l’hôpital de Rivière-Rouge poussé par la Ville de Rivière-Rouge et le cabinet d’avocats Therrien - Lavoie. L’Ascension a beaucoup à dire sur la situation qui la touche, c’est pourquoi un avocat a été retenu. Elle a aussi un projet pour aider ceux qui veulent venir travailler en santé, comme en éducation, dans la Rouge
Le maire de L’Ascension, Jacques Allard, est de belle humeur quand il décroche le téléphone de L’info. Déjà dans le vif du sujet il situe la Municipalité dans la cause judiciaire au sujet de l’urgence.
« Nous sommes une demanderesse ostentatoire, comme le syndicat des infirmières [FIQ – NDLR], car nous avons, je crois, un dossier plus lourd comme problématique que la Ville de Rivière-Rouge », déplore-t-il.
L’élu souligne que l’éloignement est important, 40 km aller et retour et 30 % de notre population est âgée de 65 ans et plus. De plus, la moyenne d’âge est de 57 ans et la population de 959 âmes double, au moins, en été, le manque de médecins et l’absence de premiers répondants. M. Allard souligne gras que l’état déplorable de la route 321 Nord depuis des années la rend très dangereuse. Essentiellement, c’est un pan des raisons pour se faire entendre devant les cours, avec Me Carl-Éric Therrien et Me Andréanne Lavoie, que les services de Me Daniel Kochenburger ont été retenus pour représenter la municipalité en tant qu’intervenante (conservatoire).
À savoir quelles seront les tâches de Me Kochenburger, le maire explique.
« Avec la représentation du syndicat des infirmières qui est là pour apporter des éléments particuliers, notre avocat est présent pour les mêmes raisons. Ça se peut que l’on soit contesté par le Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides (CISSSLAU), mais j’ai confiance que la Ville va gagner sa cause, car nous avons le droit, par la loi, d’avoir des recours, parce que les municipalités sont une personne morale et physique, comme un citoyen. Il y a une jurisprudence qui nous permet d’agir ainsi. On va s’ajuster dans ce dossier ».
Qui paie la note de l’avocat?
Les frais de Me Kochenburger, citoyen de L’Ascension par ailleurs, sont payés par la Municipalité. Le maire parle de 2 $ par âme, soit environ 1925 $, une somme symbolique, si l’on peut dire.
« Monsieur Kochenburger a comme moi participé à toutes les audiences, en appel comme en Cour supérieure, où l’on prend déjà ses commentaires pour le dossier. Il faut souligner que notre requête est additionnelle. Nous, l’on est bien sûr d’accord avec Me Therrien, mais nous avons tel et tel élément à ajouter. Me. Kochenburger nous permet de faire cette représentation, c’est pourquoi aussi nous avons signé une déclaration sous serment avec lui. Ainsi, il peut participer aux interrogatoires, plaider, répondre aux questions qui seraient avancées par le CISSSLAU », mentionne M. Allard.
L’Ascension a versé 5 000 $ pour supporter la cause, remarque le maire, qui ajoute que malheureusement ce n’est pas le cas pour d’autres municipalités de la Rouge.
Des terrains à bâtir pour soutenir la cause?
Récemment, au conseil de la MRC d’Antoine-Labelle (MRCAL), le point 9.14 à l’ordre du jour a été avancé : « Villégiature en terres publiques au lac Brochet ». Puisqu’il s’agit du lac sur le territoire de L’Ascension, entre le lac Lynch et le lac Chaud à La Macaza, le maire Jacques Allard était disposé à en discuter.
« La MRCAL va relancer le projet qui marinait sur les tablettes depuis 2021 en demandant à Québec de mettre les terrains de villégiature sur le bord du lac, un lac de tête. Ces terrains sont sur le territoire municipalisé de L’Ascension, de terres publiques », exprime l’élu. « C’est le ministère qui précédera à la mise en vente des terrains. Je ne sais pas par contre comment il va procéder. Je crois que, dans ce cas-ci, tenir un encan ne serait pas la meilleure idée. On veut que ce soit des gens qui viennent travailler dans notre région, notamment en santé et éducation, car ça nous manque », déplore le maire.
Le maire affirme que le chemin est ouvert, que le tout est subdivisé (environ 160 lots), de même qu’une mise à l’eau, tout ça sous le piston de la nécessité.
Ce projet est une partie de la grande séduction déjà mobilisée par les parties régionales qui cherchent des gens comme de l’hébergement pour ce type de travailleurs. « Pas de spéculateurs ni de gens qui ne viennent que les fins de semaine. Ça, on le fera comprendre à Québec », ajoute le maire.
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