Francine Ouellette parlera roman et création à L’Ascension
La romancière Francine Ouellette est l’invitée du Ciné-Club de L’Ascension le 27 mai, au 4 Principale Ouest. C’est d’ailleurs sous la formule brunch-conférence qu’elle rencontrera ses fidèles lecteurs et ceux que le métier d’écrivain intéresse.
Francine Ouellette est à la maison quand elle prend le téléphone de L’info afin de discuter, entre autres, de la rencontre.
« On présente l’activité comme une conférence. Je préfère le mot : rencontre », précise-t-elle d’entrée de jeu, ajoutant qu’elle couvrira son dernier roman, Wabassee, le 6e tome de sa saga Feu, publié chez Libre Expression en octobre dernier. L’éditeur résume l’ouvrage en ces termes.
« L’intrigue de ce sixième et ultime volet s’articule autour de trois pôles, chacun d’eux représentant les principales identités de base du peuple québécois : celle des Autochtones qui perdent leur espace vital; celle des Canadiens français en quête d’un espace vital; celle des anglophones de pouvoir qui contrôlent les torrents et les hommes. »
Francine Ouellette : « Ça s’adresse autant à ceux qui l’ont lu qu’à ceux qui ne l’ont pas lu, c’est important à souligner », explique-t-elle, parlant autant de son dernier livre que la saga et les autres livres qu’elle a écrits, une douzaine sinon plus. Elle souligne que depuis des lustres, elle écrit sur les Autochtones, bien avant le courant d’aujourd’hui.
La romancière, autrefois enseignante en art plastique à l’École polyvalente Saint-Joseph, a plus d’une fois souligné que la saga Feu peut se lire de n’importe quel tome puisque chaque ouvrage est indépendant. « C’est tellement différent entre chaque roman, parfois il y a des écarts de 50 ans entre deux tomes. C’est toujours une autre histoire, tu n’es jamais perdu. »
Voir et lire autrement
Le 27 mai, à 10 h, Francine Ouellette présente sa saga au complet avant de s’attarder à Wabassee.
« Avec Luc [Paquette], on a choisi pour la rencontre des images, de vieilles photos, des pièces d’archives… On a aussi des vidéos et des sons. […] Je crois que c’est complémentaire à la lecture, car quand même, l’on parle d’un temps qui est révolu, comme en 1906 par exemple. Même si l’on ne lit pas le livre, la personne à la rencontre va apprendre quelque chose. Ça fait deux fois que je fais cette rencontre avec Luc et à chaque fois, les gens me confient qu’ils ne voient pas les choses de la même façon, genre, « je ne vois plus la rivière du Lièvre de la même façon » ».
Elle tient tout de même à souligner que ses romans ne sont pas des ouvrages historiques comme certains le pensent, dit-elle à L’info.
« Ceux qui ont lu Au nom du père et du fils ont lu un roman, et non un livre d’histoire », illustre-t-elle. « C’est basé sur des faits réels, mais les personnages sont fictifs et font vivre beaucoup d’émotions au lecteur. En même temps, il apprend beaucoup de choses qu’il ignorait. »
Ces « choses » représentent la somme de travail de recherche de la romancière. « La partie recherche, c’est évidemment moi qui me la tape, je ne l’impose pas au lecteur. C’est un roman et je crois qu’il n’a pas à savoir toutes les exigences de la recherche. »
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