Les quatre premiers mois attirent 800 visiteurs à Nominingue
Les Gardiens du patrimoine confiants en l’avenir du CIRPAL
Le Centre d’interprétation et de recherches sur le patrimoine des Laurentides (CIRPAL) a connu un succès dès son ouverture le 1er juillet à Nominingue. Voici un retour sur les quatre premiers mois avec l’un des fondateurs des Gardiens du patrimoine archéologique des Hautes-Laurentides, Sylvain Généreux.
Le centre a fermé ses portes en octobre et l’heure est au bilan. De toute évidence, parce qu’il s’avère unique dans les Hautes-Laurentides, ce centre d’interprétation est le miroir et la mémoire de la culture régionale. C’est pourquoi le succès de ce local s’avère important pour les Gardiens.
Pour y arriver, la cellule qui compose l’organisme a peiné pour attirer les gens. « On a installé des annonces sur le bord de la piste cyclable entre autres, à la gare et en fin de compte, on a accueilli plus ou moins 800 visiteurs », se réjouit Sylvain Généreux.
Le Gardien souligne que ce n’est pas un musée comme tel, mais vraiment un centre « d’interprétation où l’on interprète le patrimoine ».
« Quand les gens entrent au centre, on leur explique ce qu’ils verront, car on réalise que, souvent, puisque les gens regardent des objets comme dans un musée, ils sortent en se disant qu’ils ont vu de belles haches, de belles roches, des trucs du genre, mais ce n’est pas le but de notre mission ».
En effet, qui visite le centre situé au 2169, chemin Tour-du-Lac, à Nominingue, n’hésite pas à poser des questions. Cette méthode de présentation des objets exposés explique pourquoi à l’accueil on demande aux visiteurs combien de temps ils vont consacrer à la visite. Elle sera ainsi adaptée selon le besoin.
« Des fois j’avoue que j’avais l’impression de tenir les visiteurs en otage tellement on leur offrait de l’information », confie en riant le Gardien. « Tu vois, au départ on se demandait s’il y aurait du monde au centre, si les gens allaient se déplacer jusqu’à Nominingue. Aux résultats de ces premiers mois, je crois que l’on a rempli notre mission. Il faut dire que d’être près d’un pôle touristique comme la piste cyclable, la gare, qui a d’ailleurs fait un travail remarquable pour la promotion du CIRPAL, ça aide », explique Sylvain Généreux.
La promotion, c’est important
C’est par le bouche-à-oreille que la meilleure publicité a vu le jour, croit le Gardien. Certes, mais ça n’explique pas pourquoi certains visiteurs sont venus d’aussi loin que l’Europe et l’Afrique, et à plus petite échelle, des gens de la région de Tremblant et la Lièvre. Sur quatre mois, c’est remarquable.
« Il est bien situé quand même, en plus d’être face au petit restaurant où j’ai vu parfois des gens se lever de la terrasse et traverser la rue pour nous visiter », remarque Sylvain Généreux.
Pour 2023, les Gardiens du patrimoine archéologique prévoient revoir l’affichage du centre afin d’attirer plus de visiteurs. M. Généreux croit qu’un certain angle de l’affiche actuelle n’est pas au point. À l’ouverture, en juin, c’est directement sur le bâtiment que l’on verra CIRPAL écrit en grand.
« Cet été on avait des trucs sur le balcon et l’on a bonifié ça au cours de l’été, mais on va faire mieux », indique le Gardien.
Hommage à un pionnier
Sylvain Généreux et Sylvie Constantin planchent depuis un certain temps sur la saison 2023 (en plus des fouilles!). On parle d’une nouvelle exposition.
« Certains objets seront encore là, poursuit M. Généreux, mais nous allons changer beaucoup d’artefacts, car nous en avons beaucoup. Et l’on aura un punch cet été en soulignant un pionnier de Nominingue, un personnage marquant, le baron français Joseph d’Halewyn, un grand ami du curé Labelle. Nous avons un contact dans la famille, sa petite-fille, qui va nous remettre des objets lui ayant appartenu, ainsi que ses livres. Une grande découverte assurée pour plusieurs personnes. »
Une autre activité liée à ce baron est à prévoir, mais ça, seul le temps dira en quoi elle consiste.
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