Acroyoga : un sport axé sur le plaisir et la connexion
À la découverte de l’acroyoga avec Alexandrine Dumoulin et Oren Roth, un couple passionné depuis plus de 12 ans par cette discipline mélangeant yoga et acrobaties.
Si Oren a découvert le sport lors de son passage à l’université en Israël, d’où il est originaire, Alexandrine a quant à elle fait ses premiers pas sur le Mont-Royal : « J’étais très attirée par l’aspect acrobatique. J’avais toujours voulu faire de la gymnastique, mais il n’y en avait pas à Mont-Laurier ». Peu de temps après leur rencontre, Alexandrine et Oren ont commencé à visionner des vidéos d’acroyoga, tentant de reproduire les figures.
Une dizaine d’années plus tard, le couple se prépare à offrir chez lui sa première retraite au Québec, une expérience alliant acroyoga, highline*, nature et bouffe végé. « L’idée, c’est surtout d’offrir des habitudes de vie saines. On trouve ça important de prendre un moment pour soi », précise Alexandrine. La petite famille a récemment emménagé autour du pittoresque lac Saint-Paul après plusieurs années passées en Israël. « On est intéressés à trouver une communauté ici, on souhaite rencontrer d’autres gens avec qui partager cet espace-là », continue Alexandrine, exprimant le désir de trouver un local pour pratiquer l’acroyoga en groupe pendant les mois d’hiver.
À la rencontre de l’autre
Pour Oren, l’acroyoga est avant tout une question de connexion : « Quand je pratique le yoga, c’est vraiment moi avec moi, ça me permet de me recentrer. Mais l’acroyoga permet de connecter avec l’autre. La communication, la confiance ; je trouve que c’est beau. Le toucher, c’est une forme de connexion qui manque beaucoup de nos jours. De manière générale on discute pas mal, mais avoir des moments pour connecter différemment, c’est vraiment spécial. Bien sûr, il faut faire ça correctement et dans le respect ; on en parle beaucoup dans la communauté de l’acroyoga. »
« En yoga, on apprend à se faire confiance alors qu’en acroyoga, on apprend à faire confiance à l’autre et à communiquer ses besoins. Ça permet d’en apprendre sur le genre d’humain qu’on est et de s’améliorer », complète Alexandrine. Elle ajoute : « Il y a quelque chose d’international. Pas besoin de parler la même langue ; on se retrouve dans le mouvement et on peut créer ensemble. Bien sûr, il y a des postures précises qui existent, mais la plupart du temps c’est comme une danse. »
Le plaisir avant tout
« Après un seul cours, tu peux déjà avoir du fun. Ce n’est pas comme avec l’escalade par exemple, où tu en as pour un mois à être endolori avant de commencer à y prendre plaisir », explique Oren.
Alexandrine acquiesce et ajoute : « Il y a toujours moyen d’avoir du plaisir, même quand quelqu’un d’avancé est jumelé à un débutant ; la performance n’est pas importante. On pratique ensemble Oren et moi, mais aussi avec plein d’autres gens. Au fond, l’acroyoga, ce n’est pas un sport de couple même si ça peut en avoir l’air. J’adore faire de l’acroyoga entre filles ou avec mon fils. »
*Le highline est un sport apparenté au funambulisme se pratiquant sur une sangle molle placée en hauteur.
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