Rite de passage : témoignages de finissantes
Rétrospective du parcours au secondaire d’Eloïse Charette, Alizée Doucet et Kimy Lauzon, finissantes de l’École Polyvalente Saint-Joseph.
La fin du secondaire marque une période empreinte d’émotions pour Eloïse, Alizée et Kimy, toutes trois impliquées dans différents comités de finissants. Quelques heures à peine avant le décompte de la fin de l’année scolaire officielle, elles se retrouvent à la croisée des chemins, prêtes à laisser derrière une part significative de leur adolescence pour embrasser de nouveaux défis.
Alors qu’Eloïse et Alizée se préparent à poursuivre leurs études au Centre collégial de Mont-Laurier en sciences de la nature, la première envisageant de se diriger en médecine générale et la seconde en médecine génétique, Kimy est inscrite en techniques juridiques à Saint-Jérôme dans l’espoir de devenir avocate. Une carrière à laquelle ses pairs lui promettent un brillant avenir : « Disons que je ne m’obstinerais pas avec elle ! », lance Alizée en riant.
En se remémorant les événements ayant marqué leur parcours à la polyvalente, Eloïse souligne l’impact majeur de la pandémie : « Ça a pris trois ans de notre secondaire. » Après avoir assisté à des cours à distance pendant près d’un an, les étudiantes ont regagné les bancs d’école dans des classes fixes, sans possibilité de se mêler aux autres élèves pendant les pauses ou l’heure du dîner. Bien qu’incommodantes, ces restrictions auront malgré tout permis au trio de nouer des amitiés improbables : « Notre classe-bulle était vraiment devenue une famille. C’était le fun, pour ça. On se tenait vraiment soudées. On parlait à tout le monde, même à ceux à qui on n’aurait peut-être pas parlé en temps normal », explique Kimy.
Merci aux enseignants
À la surprise d’Alizée, les cinq dernières années lui auront aussi permis de tisser des liens significatifs avec les enseignants : « Je ne m’attendais pas à ce qu’on soit si proches des profs. Si on a un problème ou quoi que ce soit, on peut vraiment leur en parler. Ils sont toujours là pour nous écouter, on rit avec eux et ils nous racontent plein de choses. Ça crée vraiment de beaux liens. Rachel Emmott, l’enseignante d’anglais, m’a particulièrement marquée. Elle s’intéresse vraiment à nous, elle souhaite juste qu’on s’améliore et elle est toujours sincère. Elle m’a beaucoup fait évoluer en anglais ».
Kimy abonde dans le même sens et poursuit : « Sylvain Leduc en chimie physique m’a personnellement beaucoup marquée. Il est vraiment différent dans sa façon d’enseigner. Ce n’est pas tout le monde qui apprécie ses méthodes, mais elles marchent pour moi. Il est très concret. Il utilise les élèves dans ses exemples et c’est drôle alors on s’en souvient pour les examens. À sa façon, il nous fait sentir spécial, accueilli, apprécié… Même s’il ne le dira jamais comme ça ! ».
De son côté, Eloïse est particulièrement reconnaissante vis-à-vis son enseignante de mathématiques en deuxième secondaire, Manon Villemure : « Sans elle, je ne sais pas où je serais. C’est elle qui m’a poussé dans le derrière et qui m’a amenée au conseil étudiant. Elle m’a incitée à prendre ma place, à partager mon opinion au bon endroit et au bon moment parce que j’avais plein de choses à dire. »
Le secondaire a avant tout été synonyme d’apprentissage pour Kimy, tant sur le plan académique que personnel : « Tellement de choses me sont arrivées pendant mes études, positives comme négatives. Sur le coup, je ne savais pas pourquoi elles m’arrivaient. C’est plus tard que je me suis rendu compte de tout ce que ça m’avait appris. Même si le secondaire a été difficile et pas tout le temps plaisant, je ressors avec beaucoup plus que ce avec quoi je suis rentrée.»
Si Kimy et Eloïse ressentent une certaine appréhension à l’idée de quitter la polyvalente, les trois finissantes sont impatientes de commencer une nouvelle étape de leur vie. « Je pense qu’on se voit moins outillées qu’on l’est réellement », admet Kimy. « On a tout ce qu’il faut. Il faut juste prendre le courage et y aller », la rassure Alizée, sourire aux lèvres.
Avant de conclure, les trois adolescentes réfléchissent à un conseil à l’intention des finissants de l’année prochaine. Eloïse ouvre le bal : « Mon conseil serait d’en profiter. Parce que ça passe vite. Les profs nous le répètent toute l’année, et c’est juste à la fin que tu te rends compte qu’ils ont raison et que tu ne l’as pas vue passer ». Alizée, quant à elle, souhaite encourager les élèves à se faire confiance : « Même si tu trouves ça dur et que tu doutes de toi, tu vas arriver à la fin d’une façon ou d’une autre. Crois en toi et tu vas y arriver, puis tu vas être heureux de l’avoir fait. » Kimy conclut : « Je leur dirais de contrôler ce qui est contrôlable, et de laisser faire le reste. »
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