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Syndicat des travailleurs et travailleuses de Mont-Laurier : en route vers une grève

Publié le 9 février 2024 par Maxim Ouellette-Legault

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Maxim Ouellette-Legault

Journaliste | mouellette@medialo.ca

Le syndicat des travailleurs et travailleuses de la Ville de Mont-Laurier se prépare au déclenchement de la grève.

« Nous ne demandons pas le même salaire que les fonctionnaires provinciaux, nous souhaitons seulement que notre pouvoir d’achat soit maintenu », soulignait Francis Ouellette. Médialo-Maxim Ouellette-Legault

Alors que les négociations ne sont pas à la hauteur des attentes du syndicat des travailleurs et travailleuses de la Ville de Mont-Laurier, ces derniers ont voté en faveur d’une grève.

Le 22 janvier, une quarantaine de membres du syndicat se sont réunis devant le conseil municipal pour réclamer de meilleures conditions de travail, ainsi que de meilleurs salaires. Des négociations ont eu lieu depuis, mais ne répondent pas aux attentes du syndicat.

Francis Ouellette, président du syndicat, discute notamment de la politique de télétravail, qui, selon ses dires, est inexistante à la Ville de Mont-Laurier. « Certains employés pourraient faire du télétravail. On ne demande pas non plus la semaine au complet ».

Il fait aussi mention des travailleurs essentiels de la Ville. « Le syndicat a finalisé ses travaux concernant les services essentiels et nous allons bientôt interpeller l’employeur ».

« Les membres sont tannés de recevoir des rapports de négociation dans lesquels l’employeur bouge peu ou pas du tout et refuse de prendre en compte la réalité de 2024 au niveau de la flexibilité des horaires, du télétravail ainsi que des augmentations salariales. Nous souhaitons toujours un règlement rapidement, mais les membres exigent des résultats positifs, car il est important de rappeler que la convention est échue depuis le 31 décembre 2022 », soutient M.Ouellette.

Chantal Maillé, présidente du Conseil centrale des Laurentides, pour sa part, discute des déceptions véhiculées par certains membres du syndicat. « Les membres ont raison d’être déçus des offres patronales et du rythme des négociations. Non seulement leur pouvoir d’achat a diminué au cours des dernières années, mais les offres salariales actuelles vont encore appauvrir les travailleuses et les travailleurs ».

Même si aucune journée de grève n’a été précisément évoquée, Francis Ouellette mentionne que le syndicat utilisera 5 jours de grèves, à coup de 1 ou 2 jours de grève à la fois. Des tables de négociations sont à venir au cours des prochains jours.

Un dialogue incomplet

Le président d’un syndicat déplore un manque de communication du côté de la Ville de Mont-Laurier. « Le maire dit qu’il ne veut pas s’avancer, car c’est en cours de négociation. Ce n’est pas un procès à huis clos, on veut savoir ce qu’il pense. Les rencontres existent encore, mais le dialogue n’est pas au rendez-vous. On n’arrive pas à comprendre leurs visions ».

Du côté de la Ville, L’info a proposé une entrevue avec le maire, Daniel Bourdon. « Toujours par respect pour la démarche de négociations, la Ville s’abstiendra de commentaires n’ayant reçu aucun avis formel de grève pour le moment », a répondu la Ville de Mont-Laurier, en date du 8 février.

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