Budget municipaux ça ne passe pas à Rivière-Rouge et La Macaza

 

À Rivière-Rouge, le Comité des Citoyens de Rivière-Rouge et deux hommes d’affaires de la ville, Pierre Bousquet et François Simard, ont lancé conjointement une pétition exigeant la révision du budget municipal 2023 de Rivière-Rouge. Le 18 janvier, elle a été déposée au conseil. La Ville de Rivière-Rouge a revu sa copie et adopté un nouveau budget 2023 le 16 février. La variation dans le taux de taxation est sans doute l’élément le plus frappant. Le maire Denis Lacasse a répondu à un citoyen à ce sujet lors d’une période de questions : « On va faire des chiffres ronds. Au lieu du 0,78 $ du 100 $, ça tombe autour du 0,64 $ du 100 $. Ça veut dire, sur 100 000 $ d’évaluation, c’est 140 $ de moins. » Un groupe de citoyens derrière la pétition dénonçant « l’explosion des taxes municipales à La Macaza en 2023 » a quant à elle déposé son document le 21 février devant près de 80 citoyens lors de la séance ordinaire du conseil municipal. Le maire Yves Bélanger a été catégorique après cette rencontre : le budget a été adopté et « le restera jusqu’à la fin de l’année. On verra l’année prochaine ce que l’on peut faire pour alléger le fardeau fiscal des contribuables ».

Une expédition de canots de Nominingue à Oka pour les Gardiens du Patrimoine

 

Un peu comme à l’ancienne, le 13 mai, les Gardiens du Patrimoine archéologique des Hautes-Laurentides ont pris la route des eaux de Nominingue à Oka, question de mieux connaître l’histoire des lieux, mais aussi comme campagne de financement de leur Centre d’interprétation et de recherche sur le Patrimoine archéologique des Laurentides (CIRPAL) de Nominingue. À 9 h 30, le 13 mai, au 100, chemin des Grands-Ducs, souvent appelé la Pointe des Sœurs ou Monseigneur, le départ a été donné pour la traversée du Petit lac Nominingue. L’équipage était formé de 14 voyageurs qui ont partagé tout sur un parcours de plus de 230 km échelonnés sur une dizaine de jours. Sur la photo, les membres qui composaient l’équipage de l’expédition de canots avec les Gardiens du Patrimoine : Pierre Généreux, Sylvie Constantin, Grégoire Ouellette, Mélanie Brisebois, André Labelle, Grant McKenna, Normand Cornut, Sylvain Généreux, Serge Boisvert, André Généreux, Louise Garceau et Roxane Pesant. Absents : Adrien Césario, Olivier Pilette et Douglas Odjick.

Les Hautes-Laurentides suffoquent sous le smog

 

La Société de protection de la forêt contre le feu (SOPFEU) a vécu une saison historique, avec 4,5 millions d’hectares qui ont brûlé au Québec. « On a battu un record de tous les temps. On est souvent fier de dire qu’on a un record, mais celui-là, je m’en serais passé », a déclaré le directeur général de la SOPFEU, Éric Rousseau. L’été 2023 aura compté 30 fois plus d’incendies que la moyenne annuelle, ce qui inclut 48 feux de grande envergure (+ de 1 000 hectares), soit également 30 fois plus que la moyenne annuelle au Québec, qui se situe à 1.6 feu par saison. En tout, 2 360 pompiers forestiers du Canada et de partout dans le monde sont venus donner un sérieux coup de pouce à leurs collègues du Québec. Dans les Hautes-Laurentides, quelques feux de forêt ont été combattus aux mois de mai et de juin à Lac-des-Écorces, Saint-Aimé-du-Lac-des-Îles, au lac Wagwabika, dans la réserve Rouge-Matawin et dans le secteur de la pourvoirie du Domaine Lounan. L’accès aux terres publiques de la MRC d’Antoine-Labelle a été temporairement interdit au plus fort des risques d’incendie et il a également été interdit de faire des feux à ciel ouvert. Environnement Canada a lancé plusieurs alertes sur la qualité de l’air au cours de l’été en raison du smog engendré par les gigantesques incendies de forêt.

Incendie au Parc régional Kiamika : la piste criminelle suspectée

 

L’accueil du Parc régional Kiamika au 105, montée Miron, près de la Pourvoirie Cécaurel, a été consumé par les flammes dans la soirée du 13 au 14 juin 2023. La centrale a lancé l’appel à 00 h 19 aux quatre équipes de la Régie du Service de sécurité incendie de la Vallée de la Rouge (RSSIVR). Le bâtiment et le cabanon adjacents sont une perte totale. Frédéric Brière, chef aux opérations à la régie, a détaillé l’événement. « Il y a des éléments qui pointent vers une scène criminelle », explique M. Brière, quoique la preuve irréfutable sera produite par les enquêteurs scientifiques. « On a remis la scène à la Sûreté du Québec [SQ]. » Marc Tessier, aux communications pour la SQ, confirme l’hypothèse d’un incendie criminel. « Effectivement, il y a certains éléments qui laissent croire que l’incendie est criminel; il y a une enquête à ce sujet pour déterminer les circonstances de cet incendie. Il n’y a pas d’arrestations pour l’instant. » La directrice générale du parc régional Kiamika, Marie-Claude Provost, affirme que l’accueil sera rebâti. Une voisine tout près de l’accueil explique à L’info, sous le couvert de l’anonymat, que beaucoup de citoyens nourrissent de la rancœur depuis l’ouverture du parc et l’affluence importante d’une nouvelle clientèle. « […] C’est comme si le parc leur appartenait. »

Évaluation foncière : jusqu’à 78 % de hausse dans les Hautes-Laurentides

 

Dans les Hautes-Laurentides, 7 municipalités voient leur rôle d’évaluation augmenter entre 49 % et 78 % pour les 3 prochaines années. Il s’agit de Kiamika (48,90 %), Mont-Saint-Michel (50,60 %), Chute-Saint-Philippe (52 %), Lac-du-Cerf (52,60 %), L’Ascension (61 %), Nominingue (67 %) Notre-Dame-du-Laus (78,20 %). L’info en a parlé avec le directeur du Service d’évaluation de la Municipalité régionale de comté d’Antoine-Labelle (MRCAL), Guy Quevillon. Selon l’évaluateur et ses collègues au sud, le télétravail jouerait un rôle clé sur le marché immobilier, poussant celui-ci vers un essor marquant dans la grande région. « On a quand même eu 30 % à 35 % plus de transactions que par les années précédentes dans la MRCAL. Ce qui fait qu’il y a beaucoup plus de demandes que d’offres sur le marché et qui explique pourquoi les valeurs ont augmenté de façon significative », mentionne M. Quevillon. Ce dernier observe qu’actuellement, le nombre de transactions a diminué, mais par contre les prix des résidences ne baissent pas. Et c’est sur ces derniers chiffres que les calculs se tricotent pour les rôles d’évaluation. En 2024, les rôles de Saint-Aimé-du-Lac-des-Îles, Lac-des-Écorces et Mont-Laurier seront sur la table des évaluateurs de la MRCAL pour l’année 2025 avec, comme année de référence du marché, 2023. Il est trop tôt pour avancer quoique ce soit à ce sujet, puisque les calculs se font après le début de 2024, après que les dernières transactions de 2023 sont finalisées.

La Remise : le CER ouvre son magasin de réemploi de matériaux de construction

 

Le 25 septembre, le Complexe environnemental de la Rouge (CER) à Rivière-Rouge dévoilait son nouveau magasin de réemploi de matériaux de construction usagés nommé La Remise. Les clients peuvent s’y procurer des matériaux de construction usagés en bon état à moindre coût. L’événement officialisait aussi le nom du Complexe environnemental de la Rouge (CER) utilisé depuis février. Depuis, le CER ne ménage pas les efforts de réduction des déchets enfouis et du coup lance son service de réemploi de matériaux de construction. « Le client y trouve notamment des portes et fenêtres, du bois, de la quincaillerie, de l’isolant, des outils et autres composantes du bâtiment. Des créations réalisées à partir de matériaux usagés par les deux employés seront également offertes au fur et à mesure des arrivages », indique dans son communiqué la directrice générale du CER, Marlène Perrier. Mme Perrier ajoute que les citoyens, entreprises et entrepreneurs en construction sont invités à apporter leurs résidus de matériaux de construction à l’écocentre du CER et à les disposer dans les emplacements bleus (pouvant servir au réemploi) ou d’autres emplacements (pour le recyclage ou compostage). Des préposés aideront les clients à comprendre la procédure. La Remise est ouverte les vendredis et samedis de 9 h à 16 h depuis septembre et est située au 688 chemin du Parc-Industriel, Rivière-Rouge.

Le CPE les P’tits Bourgeons de Rivière-Rouge ouvre 20 places

 

Le Centre de la petite enfance CPE) les P’tits Bourgeons a annoncé en 2023 que 20 nouvelles places avaient été ouvertes à la suite d’un réaménagement. C’est dans le cadre d’un appel d’offres déposé en juin sur le territoire de la MRC d’Antoine-Labelle que la directrice générale du CPE, Valérie Lamont, a fait cette annonce. Les travaux de réaménagement permettront d’accueillir 5 nouveaux poupons et 15 enfants âgés entre 18 mois et 5 ans. Les nouvelles places seront disponibles en 2024. Avec les nouvelles places, ce CPE accueillera un total de 100 enfants. « Le manque criant de places se fait sentir et retarde le retour au travail du personnel infirmier et compromet le bon fonctionnement des nos entreprises locales, explique Mme Lamont. Fait à noter, le CPE est à 60 km de Mont-Laurier et 22 km de Labelle et certaines familles parcourent ces distances tous les jours par manque de places à Rivière-Rouge. Les besoins sont grandissants, en effet, depuis la fin de la pandémie, plusieurs familles de l’extérieur s’établissent dans notre région. »

UQAT : pelletée de terre officielle pour la construction du nouveau pavillon à Mont-Laurier

 

Le 27 octobre, l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) a procédé à la pelletée de terre officielle, afin de souligner le début des travaux de construction de son nouveau campus à Mont-Laurier. L’ouverture du pavillon est prévue pour janvier 2025. Même si la pelletée de terre officielle avait lieu le 27 octobre, la construction a commencé en juillet de cette année. Alors que le ministère de l’Enseignement supérieur proposait un financement de 9,5 M$ en 2019 pour la construction de ce nouveau pavillon, la somme a été revue à 13,7 M$, en raison de la hausse du marché. Au total, il s’agit d’un projet de 18,5 M$. En tout, 650 étudiants sont inscrits au campus de l’UQAT de Mont-Laurier, alors que le Centre collégial de Mont-Laurier compte entre 275 et 300 étudiants. « Nous avons environ 200 étudiants à temps plein, alors que les autres étudient à temps partiel, surtout pour les étudiants en soins infirmiers. » Parmi ces 650 étudiants, 150 étudient 100 % à distance. Bâti sur deux étages avec un sous-sol, le nouveau pavillon devrait accueillir 7 classes, une quinzaine de bureaux et une salle de rassemblement. Les 3 classes utilisées par l’UQAT dans le Centre collégial seront remises à ce dernier.

 

Un monument en mémoire du soldat Michel Jr Levesque inauguré à Rivière-Rouge

 

Un monument rendant hommage aux soldats tombés en sol afghan, dont Michel Jr Levesque du secteur Sainte-Véronique, a été inauguré près de la plage qui porte le nom du soldat, à Rivière-Rouge. L’évènement solennel ouvrait officiellement « la voie aux cérémonies d’inauguration futures des 157 autres monuments en mémoire des soldats morts en Afghanistan, expliquait la Fondation Thunder Ride. C’est à Trois-Rivières que ce projet a vu le jour. Les co-fondateurs de la Fondation Thunder Ride, Yves Boucher et Clément Paquet, se sont un jour posé la question : « Pourquoi dois-je aller aux États-Unis lors de la journée du Souvenir, pourquoi rien d’équivalent n’existe au Québec » ? Sur la plaque, qui repose face à la statue, il est rédigé ce qui suit. « Ce monument rend hommage aux 158 soldats tombés au champ d’honneur en Afghanistan, dont le soldat Levesque du R22R en 2007. » « Cette plaque commémorative porte le nom d’un enfant du pays, Michel Jr Lévesque ; tué par un engin explosif à plus de 10 000 kilomètres de chez lui. Michel, bien malgré lui, a donné sa vie pour préserver les valeurs fondamentales de liberté, d’égalité et de démocratie », lit-on dans la communication.

L’instabilité de la digue Morier force l’évacuation de deux villages

 

Les 3 et 4 décembre, les résidents de Chute-Saint-Philippe et de Lac-des-Écorces ont été évacués de façon préventive alors que la digue Morier du barrage Kiamika montrait des signes d’instabilité. Les eaux du résevoir que la digue contribue à contenir représentent 382 000 000 de mètres cubes, qui s’écoulent ensuite par le biais de la rivière Kiamika jusqu’à la rivière du Lièvre. 11 municipalités (Mont-Laurier, Kiamika, Lac-des-Écorces, Lac-du-Cerf, Lac-Saguay, Chute-Saint-Philipe, Notre-Dame-de-Pontmain, Notre-Dame-du-Laus, Saint-Aimé-du-Lac-des-Îles, Lac-Sainte-Marie et Bowman) ont été mises en état d’alerte, tandis que la direction générale des barrages indiquait faire diminuer le niveau du réservoir de 7 à 8 centimètres par jour, en plus d’abaisser de façon préventive celui du résevoir Poisson-Blanc, à Notre-Dame-du-Laus. Les ministre de la Sécurité publique et de l’Emvironnement, François Bonnardel et Benoit Charette ont fait le déplacement à Mont-Laurier pour superviser les mesures d’urgences et les travaux de stabilisation de la digue estimés entre 2 et 5 millions de dollars. Le préfet de la MRC d’Antoine-Labelle et maire de Mont-Laurier, Daniel Bourdon, a demandé aux gens de l’extérieur d’éviter le secteur des Hautes-Laurentides jusqu’à nouvel ordre. « C’est rare qu’on dise qu’on ne veut pas de la visite, mais pour le moment, compte tenu de la situation, c’est plus facile pour les mesures d’urgence », a-t-il lancé. Le 14 décembre, l’évacuation préventive a finalement été levée.

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